Les treize scènes de Débrayage nous invitent à regarder l’impact du monde du travail sur la vie quotidienne. La pression psychologique dans les milieux professionnels est tellement forte que les rapports à l’autre en sont bouleversés, même à l’extérieur de l’entreprise. Les systèmes managériaux imposent leur dictat relationnel, laissant l’homme de la rue désarmé face à ses nouvelles injonctions comportementales. Ainsi le chômage génère des conditions d’existences plus ou moins dramatiques dans les différentes couches de la société et la peur de se retrouver dans de tels extrêmes peut finalement aboutir à des situations ou réactions absurdes.

Chaque scène de Débrayage présente une réalité quotidienne qui soudainement transformée par un événement inattendu, bascule dans l’absurde, le grotesque, l’illogisme kafkaïen et la farce. Une pièce féroce mais surtout drôle et jubilatoire qui plaira à un large public… Le rire n’est-il pas le premier des débrayages ?