: Le Spectacle
Avec Vlad Troitskyi, les Dakh Daughters ont mis en scène un cabaret apocalyptique où s’entrechoquent dans un spectacle polyphonique surpuissant des textes de Iosip Brodski, Charles Bukowski, William Shakespeare, Taras Chevtchenko, Alexandre Vedensky... et les chants et récits immémoriaux que la compagnie a collectés dans les villages reculés des Carpates.
Les Dakh Daughters expriment avec puissance et humanité le besoin de liberté des citoyen/nes d’un monde en mutations où le devoir de révolte fédère actes et pensée et s’oppose à l’amertume de la résignation.
Un étonnant voyage fait de frissons, de beauté et de colère
dans un concert punk construit comme
un poème.
Musicalement, le groupe se permet toutes les fantaisies. Comme
mélanger du rap chanté en français avec des mélodies traditionnelles
ukrainiennes et des rythmes orientaux à la darbouka.
Les changements de rythmes et d’ambiances s’enchaînent
à une vitesse inhabituelle. La dissonance n’est pas du tout tabou.
D’ailleurs, chez les Dakh Daughters, rien n’est tabou, rien n’est
sacré. Tout est permis. Il y a quelque chose d’extrêmement
fragile chez elles et leur apparente fragilité est une force terrible.
Si la troupe revendique son attachement aux cultures européennes,
on ressent pourtant une forte filiation avec les récents mouvements
artistiques et subversifs venus de Russie. Tous ont en commun
une volonté de sublimer l’art par la politique – à moins que ce
ne soit l’inverse.
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