Sur la base de témoignages et de documents d'archives, les auteurs ont composé des textes mettant en lumière différents points de vue autour de ces événements. Poétiques, réalistes, bruts ou oniriques, les textes sont courts, incisifs, de formes diverses : retranscription de témoignages, fictions... Ils nous font plonger dans cette période trouble de l'histoire et éclairent étrangement notre présent. Forcément politique et subjectif, Couvre-feu est notre cri contre l'oubli, l'écho de cette question sans réponse : pourquoi ? Ce n’est pas une étude historique ou sociologique, mais un spectacle théâtral, d’où cette subjectivité assumée. Nous nous plaçons volontairement du côté de celles et ceux qui ont subi l’oppression coloniale, politique, administrative et policière.