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Accueil de « Cinq Petites comédies »

: Les Textes

Un temps autour du temps
de Marie-Line Laplante


avec Maïanne Barthès et Florent Gouëlou


Marie-Line Laplante est née au Québec. Après des études en arts plastiques et en philosophie, elle écrit sa première pièce, une tragédie, Le Couteau et la Bouche. Elle poursuit avec une comédie, Une tache sur la lune qui remporte en 1994 la Prime à la création du Fonds Gratien Gélinas et fait l'objet d'une création au Théâtre des Quat'Sous à Montréal. Elle sera plus tard adaptée pour la radio. Alternant comédie et tragédie, elle écrit d'autres pièces (La Terre tourne rondement ; Marais ; Une table, un candélabre, des allumettes, des verres et des bouteilles...) dont plusieurs ont fait l'objet de lecture publique tant au Québec qu'en France. En 1996, elle remporte le prix du concours Robert-Chouquette pour Crier comme un aveugle qui a perdu son bâton diffusé sur Radio-Canada. En 1997, elle reçoit le Prix littéraire du Gouverneur général en théâtre pour la pièce Une tache sur la lune. En mars 1998, le Théâtre de la Rubrique à Jonquière (Québec) met en scène trois de ces comédies. Quatre de ces textes sont publiés : Une tache sur la lune, La Terre tourne rondement et Comme des chaises aux éditions Dramaturges Editeurs, ainsi que Ciel chez Lansman.
Au printemps 2000, elle crée L'Homme assis et Comme des chaises avec le Théâtre Complice à Montréal et en 2001, Le Garçon aux sabots, son premier texte pour jeune public.
À l'automne de la même année, elle est en résidence à la Chartreuse de Villeneuve-lès-Avignon pour écrire deux courtes pièces à partir des tableaux Les Glaneuses et La Laitière de Vermeer. En février 2003, elle effectue une nouvelle résidence pour se consacrer à l'écriture d'un texte à une voix.




L’Homme mort
de Nicole Malinconi


avec Vincent Dedienne et Tommy Luminet


De mère belge et de père italien, elle a d’abord été assistante sociale, a travaillé ensuite à la Maison de la Culture de Namur, puis reprend son premier métier dans une institution hospitalière (la Maternité provinciale de Namur), où elle rencontre le docteur Willy Peers, médecin communiste et grand avocat de la dépénalisation de l'avortement.
C'est à partir de cette expérience qu'elle écrira Hôpital silence, (1985), où l'influence de Marguerite Duras se fait particulièrement sentir (de son propre aveu, Nicole Malinconi cite Marguerite Duras comme l'auteur qui lui a donné le goût de l'écriture et l'a le plus influencée). Elle publie ensuite le récit L’attente (1989), puis Nous deux, récit sur la relation mère-fille qui remporte le Prix Victor Rossel en 1993, Da solo (un récit abordant le point de vue du père, formant un diptyque avec Nous deux), Rien ou presque (très courts textes génériquement assumés sous le nom de "brèves"), A l'étranger (sur l'enfance italienne).
Hôpital silence et L’Attente ont été republiés en 1996 par les Éditions Labor (collection Espace Nord), avec une analyse de Jean-Marie Klinkenberg. Jean-Paul Hiernaux a analysé très finement l'une des œuvres les plus féminines de la littérature qu'est Nous deux. Des extraits de Nous deux ont été adaptés pour le théâtre par la comédienne Nicole Colchat, sous le titre Elles, spectacle créé à Namur en mai 1996. Nicole Malinconi a également travaillé à la maison de la Poésie et au Musée Félicien Rops à Namur.
Elle publie régulièrement des textes brefs, souvent accompagnés de dessins ou lithographies.





Anéantissement
de Alain Kamal Martial


avec Léopoldine Hummel et Charlotte Ligneau


Alain-Kamal Martial est né dans le village de Mzoizia, dans le sud de l'île de Mayotte. Auteur édité, metteur en scène, il est diplômé d'études théâtrales de l'Université d'Avignon. Il prépare une thèse de doctorat de littérature à l'Université de Cergy-Pontoise. Il crée en 2000 le théâtre IstaMbul qui regroupe de jeunes comédiens mahorais.
Depuis 2002, il entreprend un travail d'écriture et de recherche en collaboration avec des auteurs et des comédiens de l'Océan indien et de l'Afrique Australe. À plusieurs reprises, il est reçu à des festivals et des théâtres en Europe. Travaillant sur l'écriture des énergies, il écrit une série de textes intitulé Les Épilogues joués à La Réunion et en France. Plus que l'édition, l'auteur met l'accent sur la parole scénique. Sa pièce, 17 millions d'enterrements pour une dépouille nationale, a été traduite en portugais, par l'auteur Mozambicain Mia Couto, et joué au Teatro Avenida de Maputo au Mozambique.
L'auteur et metteur en scène réalise son ambition de collaborer avec les artistes de la région et d'initier un dialogue des cultures et des arts sur les planches.
Il occupe au sein du Conseil général de Mayotte, la fonction de Conseiller d'éducation artistique, où il est chargé de la section Art et littérature.




XX – XY
de Jean-Yves Picq


avec Fanny Chiressi et Baptiste Relat


Auteur de Callas, Molière de la révélation théâtrale en 1989 pour son interprète E. Macocco, Jean-Yves Picq a écrit depuis une vingtaine de pièces, toutes représentées en France, certaines régulièrement reprises, d'autres traduites et jouées à l'étranger (Etats-Unis, Japon, Espagne, Royaume-Uni, Danemark, Pays-Bas, Allemagne)
Metteur en scène et comédien, il a collaboré avec de nombreux théâtres et compagnies tels que le TNP-Villeurbanne, l'Attroupement 2, l'E.C.T., les Ateliers, Les Trois-Huit, La Minoterie, L'Ephémère, l'Arfi, etc. Il a joué Brecht, Camus, Dostoïesvki, Goethe, Mirbeau, Labiche, Planchon, Strindberg, Shakespeare, Vinaver sous la direction de Roger Planchon, Denis Guenoun, Patrick Le Mauff, Anne-Marie Lazarini, Gilles Chavassieux, Françoise Maimone, Bruno Carlucci, Chantal Morel. Il est également l'auteur de livrets d'art lyrique ou de danse et donne lui-même de nombreuses lectures publiques, accompagné ou non d'un musicien.
Il a été plusieurs fois résident à la Chartreuse de Villeneuve-lez-Avignon ainsi que boursier du CNL, de Beaumarchais, et de la DMDTS.
Membre fondateur des Ecritures Vagabondes, il participe régulièrement à des résidences d'écriture à l'étranger (Liban, Cameroun, Centre-Afrique, Mali). Il conduit également avec les Chantiers d'art Vivant des stages de perfectionnement d'acteurs, anime des ateliers d'écriture ou de lecture publique et intervient dans les Universités.





Gueux
de Rene Zahnd


avec Julie Delille et Robert Parize


Né en 1958 près de Lausanne, René Zahnd écrit depuis une vingtaine d'années. Entre 1983 et 1999, il exerce diverses activités dans la presse écrite (critique théâtrale et littéraire à la Gazette de Lausanne, puis à 24 heures), avant de devenir l'adjoint de René Gonzalez à la direction du Théâtre Vidy-Lausanne ETE.
Il essaime divers livres chez quelques éditeurs, anime depuis avril 1992 avec Jean-Luc Badoux, Jean-Louis Kuffer et Jacques-Michel Pittier un journal littéraire, le Passe-Muraille, lance avec Nicole von Kaenel et Jean-François Tiercy un concours d'écriture théâtrale, Textes en Jeu, dont l'originalité est d'assurer au lauréat la production de sa pièce.
Outre des centaines d'articles, sa réflexion sur le théâtre s'est traduite par la publication de plusieurs ouvrages : Une saison avec Langhoff (Cahiers de la Gazette, 1990), Henri Ronse, la Vie oblique (L'Âge d'Homme, 1996), Entre l'oubli et l'euphorie. Le Théâtre à Lausanne (Payot, 1997), François Rochaix, dans le théâtre du monde, entretiens avec François Rochaix (La Bibliothèque des Arts, 1998). À l'occasion, il s'est aussi mué en traducteur de Luigi Pirandello (les Géants de la montagne, L'Age d'Homme, 1992), de Georg Büchner (la Mort de Danton, L'Age d'Homme, 1994), de John Millington Synge (Deirdre des Chagrins, en collaboration avec Henri Ronse, L'Age d'Homme, 1996), de Lars Norén (Sang, L'Arche, 1999).
Comme auteur, il s'est essayé dans différentes formes littéraires : nouvelles, poésie, roman, avant d'écrire pour le théâtre. Son premier texte, Jardin d'hiver, a été créé en Suisse en 1995 par la compagnie Gianni Schneider, dans une mise en scène de Gianni Schneider, texte publié par l'Age d'Homme, 1995. Depuis, les pièces se sont multipliées : la Brûlure, la Reine Deirdre (donné à Lausanne par l'Atelier C, dans une mise en scène de Domenico Carli, texte publié par l'Age d'Homme, 1998), l'Île morte, les Hauts Territoires, la Traque (objet d'un atelier dirigé par Barbara Nicolier au Festival de Mèze, Hérault, en septembre 1998), le Grand Soir, le Pavillon des poupées...
En 1999, les Editions Théâtrales publient, en un volume, l'Île morte et les Hauts Territoires.

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