Cagoule, un jeune homme noir, sort de prison le onze septembre 2001 après avoir purgé une peine de cinq années pour un braquage râté. À peine de retour dans son quartier, il s’amourache de Yasmina, une jeune musulmane qui sera abattue par son frère, Choukri, à cause en partie de cette liaison estimée pécheresse. La perte de son amante devient pour Cagoule le moteur d’une farouche envie de vengeance. Alors, il traque et pourchasse Choukri qui a pris la fuite après son fratricide honteux. Mais à l’endroit où il pensait retrouver un assassin, il retrouve un Choukri désespéré et dont les traits du visage, lui rappelant ceux de Yasmina, semblent l’empêcher d’assouvir sa soif de meurtre… Se venger ou pardonner ? Tel sera en finalité le dilemme de Cagoule.

Cagoule est une histoire sur les tentations nihilistes qui rongent notre temps. Mais avant tout, c’est une histoire d’amour. Une sorte de « Roméo et Juliette » contemporain. Un conte urbain ancré dans l’actualité plus souvent proche de l’inhumain que de l’humain.

Parce que l’un des rôles majeurs de l’art est de permettre la libération des passions, je me propose de donner à réfléchir à un monde ouvertement attiré par la haine de la différence. Et je m’arme de courage pour affronter les jugements en espérant qu’il ne soit pas des pré-jugements ou des verdicts.
Je tiens à prévenir les adorateurs de la polémique que ce travail n’a pas pour vocation de diaboliser l’islam, le christianisme, le judaïsme ou toutes autres religions ou croyances. Enfin, je vous souhaite des amis certains pour vous protéger dans les jours incertains que je ne vous souhaite pas. Et d’avance, je demande pardon à tous ceux qui seraient touchés par la forme de ce récit.

Hubert Koundé