Des êtres du quotidien, en quête d’espace se cherchent dans le cosmos.
Enamourés d’étoiles et de planètes, leurs rencontres et leurs solitudes sont sous influences : force d’attraction et de gravité, chutes, éclosions et collisions…
La relation au monde physique et à la réalité en est perturbée.
Des histoires qui convoquent le merveilleux et l’abstraction dans l’ordinaire.

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« Au-delà les étoiles sont notre maison » est constitué de 30 textes courts, pièces ou monologues, dont 8 ou 10 peuvent constituer un spectacle. Les variations sont multiples; chaque metteur en scène s’invente sa propre composition.

Textes du spectacle :

En regardant le ciel je me trouve dans tous les siècles : Bruno Lopez et Caroline Proust

Ring the bell please: Caroline Proust et Eric Savin

Le jour météorologiquement : Alexandra Castellon et Bruno Lopez

Lamentation de l’unicorne : Eric Savin

C’est comme pour les pyramides d’Egypte : Alexandra Castellon et Bruno Lopez

Un tramway pour le ciel : Alexandra Castellon et Eric Savin

Alpes, 19 septembre 1991 : Bruno Lopez et Caroline Proust

Khéops et petits gâteaux à la cannelle : Alexandra Castellon

Orbite Ouverte : Caroline Proust et Eric Savin

Au-delà de l’infini : Pierre Boscheron, Alexandra Castellon, Bruno Lopez, Caroline Proust, Eric Savin

Training aérien d’Eric Savin : Fred Deb’.

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L’aspect métaphysique de « Au-delà les étoiles sont notre maison »…est une affaire de perspective. Il s’agit de se situer au niveau de la superficie du monde mais d’orienter légèrement son regard vers un au-delà de ce qui nous entoure, vers autre chose…
Pour moi il est très important que l’on éprouve la sensation physique de flotter dans l’espace, que l’on porte en soi cet espace…il y a dans le texte comme une possibilité de traduire ce sentiment, cette sensation d’une dimension métaphysique.
…Il y a les étoiles, l’univers un peu cosmique et des télescopes.
Et il y a toujours ce décalage entre les personnages. L’un qui va dans un certain sens, qui suit une préoccupation et l’autre qui regarde ailleurs et pense à autre chose, ce sont des personnes à la fois proches et infiniment éloignées.
Il y a une sorte de bizarrerie, d’étrangeté associée à des choses très quotidiennes.
L’écriture part de cette expérience qui consiste à changer la vie ; la question alors serait comment peut on trouver une esthétique de la banalité qui puisse être mise par écrit et soit une source d’invention, d’images fortes et marquantes ?

Abel Neves

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Ces personnages sont en questionnement face au cosmos et à l’histoire, à la fragilité de la vie. On est dans le domaine de la relativité.
La mise en scène s’attachera à transmettre cet état de transit, cette quête d’un ailleurs. Le spectacle sera construit sur un principe d’éclatement dans l’espace, comme une constellation où se dérouleront les différentes fictions. Chacun est plusieurs et s’incarne et se désincarne à la vitesse de la lumière.
La scénographie sera pensée comme un espace mobile aérien, virtuel et sonore.
Les images fabriquées, à partir d’objets ordinaires, et mixées en direct appliqueront des lois physiques et mettront en relation l’infiniment petit et l’infiniment grand.
Les acteurs seront les créateurs d’images sur le plateau, en co-relation avec le musicien–compositeur.
Ils évolueront sur scène comme dans un laboratoire, où tout se forme par un jeu de cause à effet (effet papillon) et d’interaction subtile.
La création sonore sera une manipulation de sons concrets et musicaux. Les spectateurs pourront suivre la construction des différents climats sonores, qui rythmeront le spectacle (documents pré- enregistrés -voix, ambiances, sons mixés, et parties musicales jouées (piano, scie musicale, percussions).
L’approche de la gestuelle du corps en apesanteur permettra d’éprouver la sensation de flottement dans l’espace.
Ainsi nous chercherons à lier la subjectivité et l’imaginaire au mouvement perpétuel et aléatoire.