mardi 07 juillet 2015
Un horizon inaccessible..
Par Raphaël Baptiste
Andreas nous plonge dans l’univers intérieur d’un écrivain exilé de lui même, en proie à une décomposition par sa séparation des liens progressifs qui l’unissent au peu d’humanité qu’il reste en lui. Son écriture procède d’un désir, d’une volonté de se libérer de l’oppression de son intérieur fragmenté. La traduction révèle avec une note blêmissante, cette beauté légère et fragile d’une écriture performative, qui crée le mouvement et le geste du personnage, qui annonce la portée purificatrice de l’échange et du désir.