« Ces duos, sans cesse redistribués, s’éprouveront au gré de la partition
musicale. J’y projette une danse faite de cycles tournoyants, de jaillissements nerveux et de retenues au bord de l’évanouissement. »

Deuxième partie d’un triptyque initié en 2013 par D’après une histoire vraie avec dix hommes, la pièce Ad Noctum se resserre autour du duo formé par deux interprètes emblématiques de Christian Rizzo : Julie Guibert et Kerem Gelebek, entre même et singularité. A leurs côtés sur scène, un monolithe générateur de lumière, son et images amplifiera les relations dansées en s’exprimant dans son propre langage. Dans sa recherche chorégraphique visant à mettre en avant des motifs issus de la danse populaire voire anonyme, plus précisément la danse de couple, le chorégraphe et plasticien poursuit son travail sur les images digitales en prolongeant sa collaboration avec l’artiste taïwanais Iuan-hau Chiang. Avec Caty Olive, il continue d’explorer la capacité narrative de la lumière. Danse, images de synthèse et scénographie lumineuse révèlent au spectateur l’obscurité à laquelle la pièce rend hommage. L’homme qui murmurait à l’oreille des ombres vous invite à écouter leurs dialogues où vibrent Nocturnes de Chopin et déflagrations électroniques.