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76 porte en bois

lecture dirigée par Alain Guillo

: Présentation

Un jour tu prends le bus 53, comme d’habitude. Mais ce jour là, ça ne se passe pas comme à l’accoutumée. Dans le bus 53, sans savoir pourquoi, tu bascules dans le monde des troubles mentaux. Que va-t-on désormais pouvoir faire de toi ? Va-t-on te cacher (pour ton bien) dans un hôpital psychiatrique? Quel sera ton parcours de vie, tes souffrances, tes luttes ? Quelles questions, quelles colères, quels constats, quels dégoûts ta marginalité suscitera-t-elle ? Va savoir. Une seule chose est certaine : tu vas clairement interroger notre sens de la société. A ta manière. Dans une logorrhée qui fait le grand écart entre le tragique de l’existence et un quotidien jus de chaussettes à la surface duquel flottent de gros morceaux de rock ‘n’ roll.


« En avril 2012, un ami m’emmène dans un Ciné-club voir deux documentaires programmés sous l’intitulé « L’effet Basaglia ».
L’un deux, La fable du Serpent, est réalisé par Pirkko Peltonen pour la télévision finlandaise. Tourné en 1968, le film fait découvrir une autre approche de la psychiatrie. Une psychiatrie faite de dialogues, de débats, d’assemblées générales qui considèrent personnel soignant et malades selon un mode égalitaire, qui refusent de la contrainte physique … et les portes fermées.
L’ami qui m’a emmené voir cette projection travaille depuis quelques années en qualité de plasticien chez Revers, à Liège. C’est une association qui accueille, au sein d’ateliers divers, des personnes en souffrance. Depuis quelques années, je suis intrigué par l’énergie qu’il met à faire bouger les choses là où il me semble que rien ne veut/peut bouger. Je suis intrigué par les prises de tête monumentales qu’il partage avec ses collègues pour faire grandir millimètre par millimètre une autre idée de la maladie mentale et de son accompagnement. Je suis d’accord avec lui sur la nécessité d’arrêter de cacher nos « fous », d’ignorer une partie de notre humanité, … oui mais quoi ?
C’est de ces interrogations qu’est née l’envie d’écrire 76, porte en bois. »

Jean Vangeebergen

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