La télévision

La perception du monde que l'on a se résume souvent à ce que l'on voit. Soit.

Le monde qui nous entoure se pense être juste. Bon
La pensée que l'on imagine de ce monde, où se situe t-elle ?
A travers une image du monde erronée très justement par les médias, la télévision, par exemple.
Comment puis-je me faire mon propre jugement ?
Jouer sur la perception des événements, notre perception et notre acceptation,
volontaire ou non…

De quelle manière perçoit-on un événement médiatique ?
De quelle manière l'intègre-t-on dans notre être ?
Qu'en retenons-nous et quel impact s'impose à notre corps ?
Comment continuons-nous à vivre en ayant intégrer ou non cet élément extérieur ?

En tant qu'artiste, qu'est-ce que je veux donner à voir et à entendre au spectateur ?
Que lui reste-t-il alors en mémoire ?
Où se situe ma responsabilité ?
Où se situe la sienne ?

Apparence

Apparemment d'apparente simplicité, ces propos reflètent la simple complexité du monde contemporain dans lequel nous nous devons de rester acteur.

Pourquoi ne devrais-je pas tout simplement revoir mes critères de choix quant à la morale de mes actes ?

Quelle place donner à l'autre ?
Quelle place me donner ?

L'invisible du temps me suggère de rester maitre de mes actes, de contrôler l'image que l'on me donne de l'autre. Je dois rester capable de me faire mon propre jugement quant à la « vérité » de ce que l'on me propose en terme d'informations. Sans cela , je ne peux que juger hâtivement mon contemporain et être en dehors de la vie. Ce qui m'est impossible, du moins, un certain temps... temps qui peut se réduire de façon considérable si l'on conserve trop souvent son poste de télévision allumé.
Comment être au mieux dans la problématique qui nous intéresse ?

A savoir, comment exister à coté de l'autre tout en étant responsable de mes actes et rester responsable de mes actes tout en existant à proximité de l'autre (c'est-à-dire, moi) ? L'autonomie est un leurre, quoi qu'on en dise, qu'on le veuille ou pas, je ne peux exister indépendamment de l'autre.

Car ne l'oublions pas, sans public (les autres), je n'existe pas (le spectacle).

Réalité

C'est un fait, la société du spectacle existe, allumons simplement notre poste de télévision.

"Grâce", entre autres aux chaines câblées, au-delà du magnifique outil d'échange et de regard vers l'autre, nous pouvons aussi constater - et ce constat m'est toujours effrayant - cette forme de banalisation culturelle. Les clips musicaux, les fictions, les films, les informations, tous les sujets et toutes les données sont transformés et proposés d'une manière uniforme, banalisée. En prenant le temps quotidiennement de scruter les médias et de les analyser d'une manière subjective, j'ai pu récolter assez de matières à créer. Simple comme un jeu d'enfants.

Prétextes extérieurs à la création

Les bruits de couloirs
Un morceau de ciel bleu entre nous
La télévision et la responsabilité de ce que l'on nous donne à voir
Quel impact l'actualité a-t-elle sur nous ?
Le déclin de la société capitaliste
Une particule de bonté ordinaire
Comment « être » dans le monde d'aujourd'hui ?
La répétition
Le laisser-entendre
Les matières poétiques
Une image déposée-là comme un hasard