Synopsis

20 h. Éteignez votre poste de télévision.
Regardez. Un homme seul.
Le temps passe. Réveille- toi.
Il est temps d'ouvrir les yeux. Frôlement de coeur.
Être
ou ne pas Voir
Là est la question.
Des tambours, une machine à écrire, un ou plusieurs triangles, une valise, des mots, des intentions, une grosse caisse, des frôlements...

Le personnage

Léonar vacille entre deux mondes : le monde apparent et le monde réel.
Il ne sait pas s'il existe vraiment.
D'ailleurs, il lui est nécessaire d'épeler son prénom pour toucher du doigt sa propre véracité.
Il a l'âme poétique et le regard acerbe envers le monde qui l'entoure.
Léonar cherche à toucher le spectateur dans la part intime de son être.
Les apparences ne sont pas toujours où il le croit.

Le début de l'histoire

Au début de la pièce, Léonar, le personnage, semble arriver dans un lieu qui lui est familier.
Il le traverse de part en part d'un pas déterminé.
Il porte avec sa main droite une valise, de taille moyenne. Il sort de cet espace. (un temps).
Il se représente à notre vue et traverse à nouveau cet espace avec sa valise. Il sort (un temps)
Encore une fois le même manège, mais cette fois-ci, un porte voix a remplacé sa valise.
Il a quelque chose à crier à la face du monde, c'est sûr.
Il disparaît de nouveau (un temps).
D'un pas non moins déterminé mais plus délicat, il se représente et s'immobilise à notre vue.
Il pose sa valise et son porte voix...De sa valise, il en sort un métronome.
Il vient, muni de cet objet, se placer face à nous, spectateurs.
Il pose le métronome au sol et le met en marche
Il se place à coté de lui et attend, immobile...