Blanche-Neige
avec Ella Besnaïnou et Sylvain Delcourt

Deux cents ans après les frères Grimm, Elfriede Jelinek confronte à nouveau deux figures mythiques : Blanche-Neige, blanche comme la poudre, rouge comme le ketchup, noire comme un cauchemar, face à sa propre mort : Le chasseur sachant chasser sans son chien.
Comment va-t-elle s’en sortir ? Va-t-elle s’en sortir ? Un cruel combat de gamins dans un bac à sable.

La Belle au Bois Dormant
avec Marielle Guerber et Philippe Tlokinski

On lui avait prédit un amour éternel grâce à un prince qui la délivrerait. Elle a du se taper cent ans de sommeil quand, enfin, il débarque, jeune, beau et vigoureux : c’est le coup de foudre. Mais quand même, entre deux baisers, on se pose quelques questions. Alors, au milieu d’un débat passionné aux allures de guerre des sexes et de choc des cultures, se forme petit à petit un COUPLE. C’est même le produit couple qui est dénoncé dans une véritable satire de ces voix politiques qui placent le ménage et le cercle familial comme les principaux rouages d’une belle et saine patrie.

Rosamunde
avec Jeanne Vimal et Richard Pinto

Rosamunde est le personnage d’une œuvre inachevée de Schubert. Chez Jelinek, elle devient une écrivaine, fondamentalo-féministe et masochiste, non loin de l’auteur elle-même. Fulvio est son amant, violent et blessé – leur amour est sans limite – la performance explore les corps et l’amour dans les coups, l’intimité d’un couple sans concession.
La passion a ses raisons que le caleçon ne connaît point.

Jackie
avec Tiphaine Rabaud Fournier

Elfriede Jelinek nous propose ici ce qu’aurait pu être la parole de Jackie Kennedy. Il s’agit d’une femme qui ne trouve pas sa place dans la société, une femme multiple qui ne cesse de laisser tomber un rôle pour un autre sans jamais trouver d’identité réelle, une femme qui entraîne le public dans une étonnante confession intime. Selon le modèle Barthésien, Jackie raconte sa théorie du vêtement, la manière dont ses coutures forment la charpente dans laquelle elle se glisse, bouge son corps, se marque et existe… Et Marylin dans tout ça ? Sa touffe blonde a-t-elle pu s’échapper du cercueil depuis 1962 ? Jackie branche la sono, le micro et lui dit enfin ses quatre vérités…