Huis clos urbain

L’histoire se déroule en ville, principalement dans des espaces fermés (métro, appartement, cabinet).

• Comment justifier le choix du huis clos ? En quoi les transports en commun cristallisent-ils les tensions inhérentes à chacun ?
• Montrez que le passage du huis clos à une ouverture de l’espace vers la rue ou la zone urbaine n’est pas signe de liberté ou de libération mais, au contraire, d’insécurité, de menaces, de précarité.

Confinement symbolique

• Analysez l’emprisonnement de Ludmilla, aliénée par une charge mentale trop conséquente. Justifiez son abandon du foyer comme moyen de fuir une existence saturée de contraintes et de pesanteurs quotidiennes.
• Montrez que le recours à LOU (Let it Out of Us) - analgésique capable d’inhiber les effets de traumatismes - est une façon pour les personnages de s’isoler du monde ; et tout autant de se couper d’eux-mêmes et de se murer dans une camisole chimique.
• L’auteure considère que nous refusons de voir l’autre tel qu’il est en projetant sur lui des images. Recherchez dans Kinky Birds les épisodes où les personnages s’enferment dans leurs illusions, leurs préjugés et leurs peurs au contact de l’autre.

Violences plurielles

• Repérez les différentes formes d’agressions évoquées dans Kinky Birds et classez-les selon leur(s) catégorie(s) : verbales, physiques, psychologiques, exprimées ou refoulées, immédiates ou différées, …
• Quelles sont celles qui sont d’ordre individuel ? Lesquelles relèvent davantage de phénomènes collectifs ?
• Quelles sont les principales victimes de ces violences ?
• En quoi le contexte actuel, après les attentats terroristes en France depuis janvier 2015, joue-t-il un rôle supplémentaire dans l’appréhension de l’autre ?
• Recherchez des faits divers actuels qui prouvent que les violences urbaines se rencontrent à l’échelle mondiale.