: Notes dʼintention
Un mois après la catastrophe du 11 mars 2011, au Japon, je visite Iwaki avec Oriza Hirata, une ville située à 40
kilomètres de la centrale de Fukushima. Cʼest un véritable cauchemar.
À mon retour à Tokyo, plutôt que de décrire ce que jʼai vu, jʼécris une pièce où le personnage principal est Godzilla.
Créature monstrueuse créée en 1954 pour répondre aux essais nucléaires américains dans le Pacifique, il inaugure
aussi un genre cinématographique - que les critiques de cinéma européens considèrent comme de la série Z - Dakaiju Eiga ou films de monstres japonais.
Sur scène, trois acteurs. Un performeur français (moi-même), une comédienne japonaise (Michiko Kudo) et un
traducteur (Aki). Quand ça commence, Michiko dit quʼelle veut jouer le rôle de Godzilla au cinéma et quʼelle se moque
dʼêtre enfermée dans une combinaison de caoutchouc pendant le tournage…
Au fur et à mesure, les répliques en français et en japonais sʼentremêlent et la tension monte jusquʼà lʼévocation de la
catastrophe du 11 mars 2011.
Entre rêve éveillé et live musical, cette pièce bilingue dénonce les désastres liés au nucléaire.
Christophe Fiat
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