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Vivre dans le feu

mise en scène Bérangère Jannelle

: La musique et les mots

Et voilà, j’ai entrepris, cet été, de – terminer mes écrits. Simplement : j’ai repris mon cahier - en commençant par la première page. J’ai ici et là réussi - achevé. C’est-à-dire qu’une série de poèmes - maintenant - existent. Mais au fil des années, je l’ai remarqué, a également augmenté mon degré d’exigence : et de son et de sens.
Vera ! une journée durant (à ma table, sans table, à la mer, en lavant la vaisselle – ou ma tête - etc.), je cherche un épithète, c’est-à-dire UN SEUL mot : une journée durant - et parfois je ne trouve pas - et je crains - mais cela, Vera, entre nous - de finir comme Schumann, qui se mit soudain à entendre (jour et nuit) dans sa tête, sous son crâne – des trompettes en ut bémol - il a même écrit une symphonie en ut bémol - pour en finir - mais ensuite commencèrent les apparitions d’anges (auditifs)- et il en oublia qu’il avait une femme, Clara, et ses six enfants, en général il oublia tout et se mit à jouer au piano – des oeuvres de bébé, sinon de fou. Et il se jeta dans le Rhin (on le repêcha – hélas !). Et il est mort en grande chose qui avait fait son temps. (…)%% En lisant la fin de Schumann – je reconnaissais tout. Seulement, chez lui, plus fort et plus terrible parce que – c’est la musique : le son avéré.


Pour cette pièce : Schumann, donc. Et Chopin qui traverse toute l’oeuvre de Marina Tsveateva et fut l’antidote à la folie.


Je vais réussir à vous faire aimer Chopin : si, si !

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