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Psychodrame 3

mise en scène Oskar Gómez Mata

: Présentation

La maison de St-Gervais aura cinquante ans le 7 février 2013. Oscar Gómez Mata et L’Alakran saisissent l’occasion, prennent le calendrier de vitesse et ouvrent les festivités : après Psychodrame 1 à la galerie Ex-Machina et Psychodrame 2 à l’hôpital psychiatrique de Belle-Idée, Psychodrame 3 est un manifeste pour les temps nouveaux, une manière d’interpréter un anniversaire et de projeter St-Gervais dans le futur ; le premier épisode d’une série de manifestations à marquer d’une pierre blanche.


Tempête ? Trouble ? Révolution ? On voit généralement dans le psychodrame une crise alors que le psychodrame, c’est précisément la solution de la crise. A l’origine, c’est la mise en jeu de situations conflictuelles devant un groupe, dans le but de les dénouer, de les rendre au mouvement de la vie.


Quand L’Alakran propose un psychodrame, cela donne une fable scénique aux formats multiples, qui se nourrit des particularités de l’espace où elle se déploie et de la présence du public. Le théâtre est ici un révélateur de l’esprit du lieu, un rituel sincère et malicieux qui met à nu les ressorts et les mystères de la représentation.


De fil en aiguille, c’est le sens même d’une « fabrique artistique » qui sera au coeur de la soirée célébrée par Oscar Gómez Mata. Pourquoi se déplace-t-on au théâtre, à la recherche de quel plaisir secret ou avoué ? A quelle expérience individuelle et collective désire-t-on participer ? La culture est une conquête, oui. Mais de quoi ?


Pour la troisième étape de son périple dans Genève, le metteur en scène Oscar Gómez Mata revient dans une maison dans laquelle il a fondé sa compagnie L’Alakran en 1997 avec un spectacle mémorable : Boucher espagnol de Rodrigo García. Oscar Gómez Mata vient mettre une touche finale à son projet performatique in progress où il s’agit, en fonction de chaque lieu investi, de déposer d’abord l’objet du psychodrame comme il l’entend et d’y trouver ensuite une relation personnelle avec le lieu référent. Ce fut d’abord une galerie. Un hôpital dans un second temps. Un théâtre, enfin. LE théâtre. Un retour aux sources dans un lieu qui a tout de la maison-mère, donc propice à une certaine stimulation des sensations et qui devrait déboucher sur de belles interactions : « Ce que je prétends faire est sans aucun doute une tentative romantique de montrer la beauté de ce qui nous constitue. »

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