: Notes du 21/09/2008
C’est d’abord le titre de cette pièce qui m’a interpellé, avant même de me plonger dans la lecture du texte.
Comme une évidence, un appel : un écho se faisait entre ce mot et mon sentiment intérieur d’alors
Le désir de raconter l’histoire de ces cinq parasites dans une écriture d’aujourd’hui devient alors
indestructible.
La vie de ces cinq êtres lâchés là, les uns sur les autres ; chacun encombrant l’espace du voisin. Et tous
devant vivre malgré tout, malgré la gêne créée par l’autre.
Montrer les ressentiments de ces cinq abandonnés ; leurs difficultés à dire l’amour, leur incapacité à
s’étreindre et la violence de leurs corps qui s’entrechoquent.
Ne pas pouvoir assumer ce manque d’amour, mais le jeter plutôt à la face des autres dans une violence infinie…
Attendre tout de l’Autre sans jamais ne rien oser lui donner.
Attendre toujours et tellement, et ne recevoir finalement que des cris ou du silence…
Philippe Calvario
Ces fonctionnalités sont réservées aux abonnés
Déjà abonné,
Je me connecte
–
Voir un exemple
–
Je m'abonne
Ces documents sont à votre disposition pour un usage privé.
Si vous souhaitez utiliser des contenus, vous devez prendre contact avec la structure ou l'auteur qui a mis à disposition le document pour en vérifier les conditions d'utilisation.