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Les Tribulations d'une étrangère d'origine

+ d'infos sur l'adaptation de Elizabeth Mazev ,
mise en scène François Berreur

: Construire une double culture

Le plurilinguisme dans ''Mémoire pleine''

Mémoire pleine est la version récit du spectacle (Voir la page sur le texte)


Trois ans et demi


A propos des voisins.


Elle parle la langue de mes parents, lui une autre un peu différente, les mots sont presque les mêmes longtemps, je pense qu’il ne parle pas très bien et son accent me fait rire (p. 13)


L’intercompréhension entre langues parentes (ici famille des langues slaves) est accessible dès l’enfance, mais la conscience de la différence ne peut qu’être construite que bien après trois ans. La norme est pour l’enfant la langue première de ses parents, le serbo-croate ou macédonien ou slovène « yougoslave » étant perçu comme un écart par rapport au bulgare, ce qu’il n’est pas.


La compétence plurilingue


A la maison, je comprends tout ce que mes parents et mon frère aîné de douze ans se disent, même ce qu’il ne faut pas. Mais je leur réponds en français (p.13).


La compétence plurilingue peut se développer de façon non simultanée (comme la compétence linguistique elle-même car l’on entend bien avant de parler) selon les activités langagières : la compréhension précède la production, dans le cas des langues acquises ou apprises.


Comprendre leur langue


Je suis la seule des enfants nés en France à comprendre leur langue. Mes parents en sont, je crois, assez fiers. Mais je refuse de parler autre chose que le français (p.15).


L’enfant vit le contact entre les deux langues (intérieure, familiale, minoritaire versus extérieure, dominante, majoritaire) et leur conflit. Il le résout à sa manière par le choix exclusif d’un seul code de production, ce qui n’affecte pas sa compréhension des deux langues. Le refus est ici affirmé et investi.


Je parle le bulgare


Scénario de la première parole avec la tante autour du fruit gâté :


Excédée, je hurle: « Nè è houbavo » ! La conversation s’arrête. On me demande de répéter, mes parents, les invités et à chaque fois je redis avec plus d’assurance : « Ce n’est pas bon ! ». L’accent n’est pas parfait, la phrase pas très raffinée, mais c’est dit.  « Je parle le bulgare » (p.17.)



La première production en bulgare est liée à une nécessité contextuelle et communicative, adressée à une personne hors du premier cercle familial parents/frères.
Le statut des langues dans l’histoire d’Elisabeth Mazev est à souligner, car quoique que le bulgare soit langue familiale des deux parents et du frère aîné, il apparait davantage comme une langue seconde que comme une langue première pour elle dans l’ordre des acquisitions. L’enfant règle ainsi à la fois de façon ingénieuse la question de sa loyauté familiale et du mandat d’intégration, donné par sa famille également, dans la société française d’accueil. On voit ici également toute l’influence de l’environnement social du milieu de naissance sur l’acquisition et le maintien des langues chez les enfants de deuxième génération.


De quatre ans et demi à cinq ans et demi


Arrivée de la grand-mère


Lire


Livre de lecture scolaire en bulgare envoyé par les cousines Kati et Mati (p.19).


L’enfant prend contact avec le bulgare comme langue littéraciée, langue écrite de culture et de scolarisation, avec un autre alphabet que le français.


Parler


Je fais des progrès énormes en parlant toute la journée avec elle et aussi le soir dans le lit.


La langue bulgare est acquise naturellement (par opposition à l’apprentissage dans le cadre d’un enseignement formel) dans une atmosphère de sécurité, d’intimité, d’affection. La transmission de la langue familiale par les grands parents est fréquente chez les enfants de migrants, que ce soit dans le pays d’origine à l’occasion de vacances, ou dans le pays de migration. Elle s’appuie sur la conversation familière, sur les formes littéraires, avec la récurrence des contes de fées et des chansons, bref, sur le patrimoine familial et culturel d’origine.
La relation affective d’E. Mazev avec sa « baba » est particulièrement forte, et induit l’amour de la langue transmise par la grand-mère.


(En prolongement : découvrir le magnifique album jeunesse sur la transmission dans l’exil Mon miel ma douceur de Michel Piquemal, édition bilingue français-arabe, Didier Jeunesse, 2004.)


L’apprentissage de la langue



La récitation Récitation de la leçon de français par la grand-mère, leçon de phonétique française.


La compétence bilingue implique la capacité précoce à comparer les langues de façon contrastive. L’enfant est déjà consciente du genre de la leçon scolaire. L’enfant opère ici à la fois un transfert métalangier et métacognitif.


Les boucles d’oreilles


Don par la grand-mère des boucles d’oreilles en or fabriquées en Bulgarie par le grand père des jumelles, identiques à celles des cousines et percement des oreilles.



Je remarque que les filles de Harkis ont les mêmes fils (de boucle d’oreille) que moi, ça nous rapproche.


Geste symbolique fort, qui affilie à la langue et à la culture familiale bulgare, tout en opérant la conscience d’un destin commun issu de la migration, pour cette enfant « invisible » par sa blondeur et ses yeux bleus.


La ressemblance physique


C’est vrai qu’elle est belle Baba Lola. Je l’aime immédiatement : ses cheveux blancs qu’elle tient attachés le jour (…), et ses yeux bleus. C’est donc d’elle qu’ils me viennent. Je suis bien la fille de mes parents (p.18).



L’enfant découvre avec joie qu’elle ressemble à sa grand-mère. Première conscience de la double identité culturelle et de l’affichage de l’appartenance familiale.


Notre maison s’appelle « Villa Rodopi »


Nous passons tour à tour pour des Italiens, à cause de ce nom, des Espagnols, à cause de l’accent, ou des Portugais, à cause d’une vague ressemblance de ma mère avec Linda de Suza. Ceux qui nous entendent parler demandent si c’est du yougoslave ou du polonais, plus rarement du russe. J’en conclus que personne ne connaît la Bulgarie (p.21).


L’enfant prend conscience du processus de catégorisation tâtonnant dont la famille fait l’objet, du caractère archi minoritaire de la langue familiale et de la rareté de la situation migratoire, qui ne lui permettra pas de grandir dans un grand groupe exolingue (parlant une même langue autre que la langue majoritaire).



J‘ai cinq ans et je me débrouille bien en bulgare.


Mon père m’a appris à dire : Tchitcho, daï mi malko hliap i siréné (« Tonton donne moi un peu de pain et de fromage ») pour que je ne meure pas de faim (…) et injures enseignées par le père (p.22).


L’acquisition comprend un niveau de survie au sens littéral du terme, ainsi qu’un entraînement phonétique et prosodique. L’enfant ne comprend pas le sens sémantique des insultes, qui, par ailleurs, jouent toujours un rôle de marqueur important dans la connaissance experte d’une langue.


La difficulté de l'écrit


Elle (la mère) a raté les examens d’équivalence de son diplôme bulgare de sage-femme parce qu’elle ne s’exprime pas assez bien à l’écrit (p.22).



Le français est une langue extrêmement longue à régler en production écrite, à cause du caractère complexe de son pluri-système orthographique, source de très grande difficulté pour les migrants. Le bulgare en revanche offre une correspondance grapho-phonologique transparente.
Ce passage évoque aussi le déclassement socioprofessionnel, la difficulté à faire reconnaitre ses diplômes et ses compétences professionnelles qu’engendrent souvent la migration chez la première génération.


Six ans


Les lettres cyrilliques


Déchiffrage de « Bulgarie » en lettres cyrilliques sur la bâche d’un camion (p.23).


Premier accès symbolique à la lecture en bulgare en dehors de la sphère familiale, dans l’espace social.


Le spectacle scolaire


Le spectacle scolaire et les enfants parlant des langues étrangères (p.23 et suite).


L’enfant refuse de s’exposer comme bilingue et de faire entrer la langue familiale à l’école dans le cadre anxiogène du spectacle, hors sécurité affective et signification de communication.

Dix ans


Premier voyage en Bulgarie,


Répertoire de chansons et d’injures enrichi (p.29).



L’acquisition de la langue se fait dans des genres opposés, nobles et triviaux, mais tous deux très porteurs, complémentaires et utiles en termes d’appropriation informelle comme discours sociaux qui permettront la communication et diront l’appartenance identitaire profonde ; ce ne sont pas des genres canoniques de l’apprentissage scolaire. (Même si quelques méthodes innovantes d’apprentissage de langue d’appuient sur des chansons, elles ne se fondent jamais sur la palette des insultes.)


L’interprétariat à la frontière


Scène d’interprétariat à la frontière, le trafiquant de médicaments :
(…) je vois de plus en plus clairement que le garçon français ment (…) et j’essaye d’arranger ses réponses de mon mieux (p.31).


Malgré son jeune âge, l’enfant, comme tous les bilingues, est en possession d’une compétence de médiation importante (traduction, reformulation, changements de codes), qui s’étend aussi au contexte et aux genres et discours, ainsi qu’aux enjeux sociaux et politiques de la situation.


Les chants de la veillée


On me fait chanter le soir à la veillée, j’épuise mon répertoire, tant pis, j’invente des paroles (…). Je change certains mots qui sonnent mal : par exemple, dans l’Eau vive de Guy Béart, un de mes grands succès, je ne dis pas « courez, courez » mais « vourez, vourez, vite si vous le pouvez. De toute façon, personne ne comprend. Cour désigne le sexe masculin. (p.36.)


28 :31 > 29 :19 Les chants de la veillée (video à venir)


La locutrice est très consciente du contact des langues et de la capacité d’inférence et de discrimination phonétique de son auditoire, elle tient donc compte de la situation de communication en se débrouillant pour que le prestigieux français ne soit pas perçu comme une langue grossière.


Je compte bien épater mes parents et mon frère quand ils constateront mes remarquables progrès dans leur langue et surtout dans le patois de Svilengrad (…. Mon père se moque de mon accent et du dialecte du Sud. Il me dit : « Tu parles comme les gitans » (p.38).


L’enfant a acquis un sociolecte/régiolecte venu de la région de la famille maternelle, où vivent des tsiganes, compris par le père comme un écart à la norme du bulgare standard. Pour plus d’information sur les minorités tsiganes en Bulgarie, voir l'article : Minorités nationales et groupes ethniques en Bulgarie sur Persee.fr


Deuxième voyage - Douze ans


L’exposé d’histoire-géographie


L’année suivante, ma parfaite connaissance de la Bulgarie contemporaine me rapporte un vingt sur vingt en histoire-géo (…). Ma joie est complète quand on me demande de parler bulgare ; je pérore, en me gardant bien de préciser que mon accent et mon vocabulaire sont loin de la perfection (p.42-43).


37 :20 > 38 :58 L’exposé d’histoire-géographie(video à venir)


La locutrice est devenue suffisamment experte dans les genres du français de scolarisation et la situation institutionnelle de communication de l’exposé pour utiliser la langue et la culture bulgare comme un atout et une arme. Au passage, elle est victime de la représentation française habituelle du bilinguisme comme compétence globale de même niveau dans les deux langues.



Vingt-trois ans


Visite des cousines.



Je remarque qu’elles ont perdu leur accent d’enfance, elles vivent à Sofia désormais. Quand j’utilise un mot du dialecte, elles rient mais me corrigent aussitôt : « Quand tu viendras en Bulgarie, il ne faut pas que l’on te prenne pour une provinciale » (p.49).


On assiste à l’entreprise de correction et de standardisation du bulgare de la capitale dans la Bulgarie post-communiste, qui perd ses traits dialectaux permettant une affiliation identitaire dévaluée.


Vingt-quatre ans


La série des hôtels, troisième voyage.


46 :58 > 48 :41 La série des hôtels


Hôtel à Varna
Je réponds, en bulgare, que je suis française, que je paye rubis sur l’ongle, on se moque de moi – mon bulgare ne doit pas être si mauvais malgré mon accent provincial-, nous voilà à la rue (p.51).
J’explose en bulgare et elles se moquent de moi : « Oh, vous avez vite appris la langue ! » (p.52).



Hôtel à Sofia
(…) pourquoi mon désir est-il si fort de montrer que je parle bulgare ?- je demande dans sa foutue langue au garçon d’étage abasourdi puis amusé s’il y a des foutus moustiques dans son foutu hôtel quatre étoiles (p.57).


Le bilingue choisit ses codes en fonction de la situation de communication, ce qui est impossible à régler ici, dans le contexte des hôtels pour touristes, sans médiation, dans un monde cloisonné, néo-totalitaire, outillé précisément pour ne pas permettre les contacts de personnes et de langues de statuts différents.


Entre vingt-quatre et trente ans


L’italiano facile


Je me venge de l’indifférence des compatriotes de mes parents sur les touristes d’autres nationalités (…). Je baragouine quelques mots dans toutes les langues (…). Je suis particulièrement douée en italiano facile (…). Mes victimes préférées sont les ressortissants de l’ex-bloc yougoslave (…). Seules les langues extrême-orientales me laissent coite, mais alors c’est l’anglais ou, mieux encore, le mime qui prend la relève (…). Mais quand j’entends parler bulgare, je passe mon chemin le cœur gros (p.60).


56 :01 > 57 :29 L’italiano facile



La compétence bilingue a donné accès logiquement au goût des langues et des contacts polyglottes, à des capacités d’acquisition et d’apprentissage hors du commun monolingue. La dictature politique et l’hiatus entre l’Ouest et l’Est empêchent le contact des personnes et la double appartenance harmonieuse. Les Bulgares, prisonniers d’une culture paranoïaque de la méfiance, ne reconnaissent pas la locutrice comme une semblable et une interlocutrice privilégiée ; le partage de langue ne fonde pas la connivence ni le partage. La sécurité affective du contexte familial n’est pas retrouvée avec les inconnus.


Plus de trente-deux ans


Les années passent.
Je ne retourne pas en Bulgarie. Mes cousines me parlent au téléphone quelquefois. Elles demandent : « Tu parles Bulgare à ton fils ? Tu ne l’emmènes pas en Bulgarie pour nous le présenter ? » Non, je ne lui parle pas bulgare. C’est la langue de ma mère, pas ma langue maternelle (p.76).



On obéit ici au schéma classique en France d’arrêt de la transmission des langues familiales. Le bilinguisme bulgare étant soustractif pour Elisabeth Mazev, il ne bénéficie pas du contexte propice à la transmission mère-fils, alors que le contact en contexte se fait encore dans la transmission fréquente par la grand-mère maternelle (Deprez, 1994 ; Vermès,1988 ; Insee, 2012).
Cependant, il ne s’agit que d’une étape, et l’on reste dans une dynamique plurilingue familiale, car l’enfant lui-même va opérer son propre choix d’enseignement/apprentissage du Bulgare (cours de langue à l’ambassade).


Source INSEE (2012). Immigrés et descendants d’immigrés en France. Fiche thématique 3 – éducation et maitrise de la langue, pp.160- 176).
VERMÈS G. (dir.), 1988, Vingt-cinq communautés linguistiques de la France, Paris, L’Harmattan, vol II


La grand-mère et l'enfant


Elle (la grand-mère) parle bulgare à l’enfant, qui tend son pied sans broncher quand elle lui dit dans sa langue : « Baba va te mettre tes souliers » (p.76).


Je ne parle plus bulgare qu’avec ma mère. Elle utilise des mots français bulgarisés, et quand je m’énerve, elle me soutient mordicus que le mot existe bien dans sa langue. Puis finit par me dire : « C’est quand même pas toi qui vas m’apprendre à parler bulgare ! » (p.77).


1 :09 :25 > 1 :10 :12 Les mots français vulgarisés



L’usage de la langue bulgare se réduit, est de plus en plus minorée et la pression du français majoritaire menace dans sa correction. Les inférences se font de plus en plus nombreuses pour la mère, locutrice native mais exposée massivement au français depuis des dizaines d’années et ayant perdu ses interlocuteurs bulgarophones de proximité.


Quand mon fils demande à apprendre le bulgare « pour parler une langue secrète avec moi », je tombe des nues.
Nous trouvons une école de bulgare à Paris ; les cours ont lieu dans des salles appartenant à l’ambassade (…).
Notre fils donne toute satisfaction à son professeur de bulgare. Il a un accent épatant. Mais il ne parle pas un mot à la maison (p.77).



Le fils manifeste à un moment donné un désir d’appropriation de la langue d’héritage par désir de connivence avec la mère. Mais dans le contexte familial de mixité où le français domine majoritairement les échanges, la situation n’est peut-être pas jugée suffisamment naturelle, trop artificielle à recréer pour le fils, qui a cependant, sur le plan phonétique, tiré parti de son exposition précoce au bulgare de la grand-mère, dans les interactions entre sa grand-mère et sa mère. La difficulté à changer subitement les modalités d’interactions installées dans la famille joue aussi sans doute un rôle déterminant (Deprez, 1994 ; Thamin, 2007).


Quarante ans, quatrième voyage


Je me demande si je vais parler bulgare et risquer d’être mal reçue, ou parler français et entendre des choses qui me feront souffrir (p.78).


Le paradoxe ici que les psychologues appellent double-bind (double lien) est lié à l’impossibilité de la double culture dans le pays d’origine des parents, où les deux langues ont été dévaluées (le français comme langue du touriste à plumer, le bulgare comme langue refusée aux enfants de migrants qui ont fait le choix de la France et trahi leur origine). Comme l’ont montré les sociolinguistes et sociologues (Billiez, 1985a et b ; Sayad, 1999), chez les enfants issus de l’immigration, le sentiment de n’être « ni d’ici ni de là-bas », mais aussi celui d’être considérés comme « ni d’ici, ni de là-bas » sont parfois fortement ressentis.


Source :
BILLIEZ J., 1985a, « Les jeunes issus de l'immigration algérienne et espagnole à Grenoble : quelques aspects sociolinguistiques », in International Journal of Sociology of Language, n°54, Amsterdam, Mouton Publishers, 41-56.
BILLIEZ J., 1985b, « La langue comme marqueur d'identité », in Revue Européenne des Migrations Internationales, n° 2, vol. 1, 95-105.
SAYAD A., 1999, La double absence, des illusions de l’émigré aux souffrances de l’immigré, coll. Liber, Paris, Seuil.


Naturellement je parle bulgare. Mais ce n’est plus un problème (p.80).



Les contextes familiaux, politiques, professionnels ayant complètement changé pour la narratrice, on atteint enfin la pertinence, le plaisir, le contrôle dans le choix des codes de communication.


De retour en France, je dis à ma mère : « Je me demande si elle a jamais existé, la Bulgarie dont vous m’avez tellement parlé ». Elle répond : « Ça prouve qu’on a bien raconté » (p.82).


1 :14 :26 > 1 :16 :17 « Ça prouve qu’on a bien raconté »



Le mot de la fin : la narratrice est à présent complètement délivrée de la quête, en mesure de reconnaître le mythe fondateur familial et de le travailler, ce que fait précisément le texte de la pièce, en mettant en perspective, rétrospectivement dans la liberté et la maîtrise, la construction bi-culturelle et bilingue du personnage.

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