: Note de l'auteur
À cette problématique, il me semble que le théâtre seul peut apporter une réponse complète. Il permet en effet de jouer dans le même temps le drame de la remémoration personnelle, celui de la vision mimétique, et celui de l’invention. Il peut mettre en scène les différentes voix qui peuplent la mémoire, les différents niveaux de discours, en leur imaginant un espace commun. D’où La Langue dans le Crâne. La langue maternelle et ses sédiments d’histoires, de drames, d’évènements, serait comme extirpée du crâne et rendue vivante par l’invention de mémoire. Il y a ainsi, dans le projet de La Langue dans le Crâne, deux lignes de force principales. D’une part, c’est une tentative théâtrale d’exploration des multiples expressions du langage historique. Et c’est la narration d’une histoire familiale qui en fournit la matière, les intersections, les voix.»
Bertrand Raynaud
octobre 2009
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