: Présentation
John Ford, une génération après Shakespeare, clôt le cycle des grands dramaturges
élisabéthains. Folie, vengeance, adultère constituent les thèmes majeurs de la période
dite jacobéenne. Fougueuses et sombres, ces pièces ne permettent d’espérer aucun
retour à l’ordre et traduisent le cynisme d’une époque de transition. Annabella pousse
le principe à son comble : aucune promesse n’est honorée, aucune loi respectée, pas
même l’interdit majeur, celui de l’inceste entre un frère et une soeur…
Artaud : « Annabella, c’est l’absolu de la révolte, c’est l’amour sans répit, et exemplaire,
qui nous fait, nous spectateurs, haleter d’angoisse à l’idée que rien ne puisse jamais
l’arrêter. Si l’on cherche un exemple de la liberté absolue dans la révolte, l’Annabella
de Ford nous offre ce poétique exemple lié à l’image d’un danger absolu. »
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