: Sur la scénographie
L’action du roman se déroule de nos jours, et se situe dans la grande banlieue du Londres. Mais il nous paraît intéressant de donner un contexte le plus intemporel possible, que les situations et le thème de l’enfermement impliquent déjà en partie.
Le décor, simple figure la pièce dans laquelle est enfermée Miranda. Pas de mur, sinon ceux du théâtre, pour délimiter les espaces. Quelques objets, un lit, un évier, des éléments de tuyauterie fuyant dans les cintres signifient la verticalité du rapport entre dominant et dominé, habitant du rez-de-chaussée contre habitante de la cave. Les scènes d’extérieur, toujours de nuit, se déroulent devant un ciel constellé, et sous la clarté de la lune.
Projections vidéo dans le spectacle
Frederick photographie Miranda, toujours pour essayer de posséder quelque chose
d’elle, d’enfermer sa beauté pour que lui seul en jouisse, comme il le fait en tant
qu’entomologiste avec les papillons qu’il conserve dans sa collection. L’appareil
photo devient, comme nous le comprenons progressivement pendant l’évolution de
la confrontation entre le geôlier et sa prisonnière, un substitut à son impuissance.
Elles sont livrées au public, projetées sur le mur en fond de scène, à l’introduction,
et par la suite, ponctuant les dernières scènes. D’autre thèmes peuvent être
abordés par ce biais comme celui de la surveillance vidéo, système avec lequel
Fréderik se livre un espionnage de Miranda.
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