Dans Un doux reniement, Christophe Pellet nous invite à suivre le cheminement des pensées d’un jeune homme, Paul Fradontal. Il vient de perdre une amie chère et ancienne amante, Lucie Steiner. Paul se rend à son enterrement.
Le temps d’un voyage en train - un aller/retour entre Paris et Trouville - lui reviennent en mémoire des images, des scènes de sa vie passée aux côtés de la défunte. Ce voyage intérieur est ponctué de rencontres avec des spectres, lui permet de mesurer la distance qui le sépare du reste du monde.

Un doux reniement place le lecteur au coeur même de la pensée de son personnage principal : la mise en scène s’attachera à mettre le spectateur au coeur du dispositif scénographique pour qu’il soit au plus près de l’intime, des images et des sensations de Paul Fradontal.

Chaque spectateur devient le personnage principal de la pièce. Il entre seul dans une installation in-situ au cours de laquelle il croise le chemin de trois acteurs, les fantômes de son passé. Equipé d’un casque audio, il se retrouve projeté dans un univers sonore où il entend, parle et agit à la place de Paul Fradontal.
La dimension solitaire de ce parcours fait de cette expérience un moment unique, personnel et troublant.

L’objet scénographique conçu pour s’intégrer dans une remorque de poids lourd deviendra un espace de représentation théâtrale autonome - accessibles aux personnes à mobilité réduite - permettant de déplacer le théâtre vers différents espaces publics - square, place de village, cour de monument historique…