Dans une sorte d’errement, qui n’a rien à voir avec un laisser- faire, les personnages, peu à peu s’agenceront dans les déplacements du décor, presque un jeu de Colin-maillard où chacun d’entre eux, une fois retiré de l’obscurité, découvrira sans la soumission des yeux bandés, des convictions et des idées dégrossies.
Rien à voir bien sûr avec une stratégie, mais après revirement d’une pensée, la leur ou bien celle des autres (c’est à dire celle de La Voix de la Rumeur, de Perspective, de La Voix Bénévole ou de Michel Leiris), ils finiront, ces personnages, par nous allaiter à des opérations mentales, à des humeurs éblouissantes.
La mise en scène s’organisera de telle sorte que tout sera fait pour laisser venir des distances et dissiper des incertitudes.