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Petite Sagesse

mise en scène Stéphanie Fontez

: Le spectacle

Nous avons fait de cette histoire un conte, pour tous les publics à partir de 7 ans, et un livre avec CD audio, édité aux Éditions du Griffon Bleu.


Le texte - les chants - la musique


Le texte raconte cette histoire comme un conte. Écrit à deux mains.
D’un côté la main de la petite fille qui vient d’Afrique, qui traverse épreuves et torrents pour parvenir sur le sol France.
De l’autre côté une main de France, qui dit ces histoires qui ne nous parviennent que lorsque des bateaux échouent tristement sur les côtes d’une île, qui dit l’inconnu des femmes d’Afrique, les possibles des femmes d’ici.


Nous avons mêlé la parole d’enfance et la parole adulte, l’ici et l’autre côté. Ce n’est pas un conte africain, mais un conte qui dit la rencontre entre deux terres.
On y croise l’enfance africaine, la douleur de l’abandon maternel, l’espoir de l’autre rive, le combat de bien des femmes. La joie, le mariage, les rires, les couleurs !


Les chants sont un écho permanent à la trajectoire de cette petite fille, une façon de colorer ses mots, de parler de l’Afrique et de l’Europe. Certains sont inspirés de chants traditionnels en dialecte Malenké et Soussou, d’autres ont été écrits en anglais pour le conte.


La composition musicale est originale : guitarre, clarinette, banjo, harmonica... et uniquement inspirée par l’hsitoire. Elle s’accompagne d’autres inventions qui jouent sur la résonnance du sable, de la terre, du métal...
La musique circule entre les mots, tantôt charmeuse, perturbatrice, caressante. Glisse sur les sables, l’argile et les couleurs, matières du conte.


Sur scène, une comédienne conteuse, Magali Berlana, qui raconte l’histoire de Sira, petite fille dont nous suivons les pas, de la terre d’Afrique à la terre de France, de huit ans à dix sept ans. Sira, surnommée «Petite Sagesse». Une conteuse qui est aussi «l’autre voix», cette voix qui vient d’ici, qui interroge, qui rassure, qui cajole...
Et deux musiciens, Stéphane Barascud et Brian Steer, comme deux chemins qui suivent les traces laissées par Sira, les guident, les amplifient. Une musique à la fois rivière, ciel, sable ou mer.

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