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Pacamambo

+ d'infos sur le texte de Wajdi Mouawad
mise en scène Carine Pauchon

: La Pièce

La jeune Julie a subi une grande perte: sa grand-mère Marie-Marie. La personne qu’elle aimait le plus au monde est morte. Elle s’est éteinte de façon naturelle, juste parce qu’elle était vieille et que l’on meurt quand on est vieux. Mais comment surmonte-t-on une telle perte? Que faire de ce flot d’amour qui nous arrache l’âme quand l’autre n’est plus?


Julie n’a certainement pas agi comme la plupart des gens. Elle s’est enfermée au sous-sol avec le cadavre de Marie-Marie avec Gros, son chien et ami fidèle. Elle a essayé de couvrir l’inexorable oeuvre du temps avec du maquillage et des parfums, dans un émouvant effort pour lutter pendant trois semaines contre l’inévitable.
Après trois semaines de recherche, Julie a été trouvée, enfermée au sous-sol avec son chien et le cadavre de sa grand-mère en état de décomposition.
Alors vient le temps des explications. Un psychothérapeute gentil et bien-intentionné essaie patiemment de trouver les motifs qui ont poussé Julie à un tel comportement. Mais la fillette s’enferme dans un silence têtu, elle se révolte contre un monde adulte incapable de la comprendre, elle se dérobe aux questions du psy, éprouvant sa patience. Ses raisons sont secrètes.
Peu à peu pourtant, Julie accepte de revenir sur ce qui s’est passé et, avec son regard d’enfant, mélangeant réalité et imagination, nous révèle le secret de Pacamambo, que seule elle et sa grand-mère connaissent.
Fâchée contre la mort qui lui enlève un être cher, la fillette décide d'attendre la mort pour lui casser la gueule. Lorsqu'elle la rencontre, il en va tout autrement. Celle-ci lui fournit des explications très simples: 'Si tu acceptes de vivre, tu acceptes surtout de mourir'.


La plume inspirée de Wajdi Mouawad trace le douloureux chemin de Julie vers l’acceptation de la perte, son premier pas vers l’âge adulte, avec ce mélange d’humour et de poésie auquel son écriture nous a bien habitués.
Comme dans les contes de Grimm, ce qui se passe est peut-être terrible, mais irrépressiblement humain. Nous sommes tous des enfants face à la mort.

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