MachinMachine se construit sur la base d’une dizaine d’articles sélectionnés dans des journaux. Sept comédiennes et comédiens donnent vie à ces histoires vraies. En solo ou en duo, chaque personnage revit la situation dramatique et inattendue à laquelle il a dû faire face. Le ton du spectacle se veut drôle et décalé, le rythme nerveux et la mise en scène sobre. Place eu jeu, aux images et aux sons.

«Un plateau nu laisse toute la place à l’imaginaire. L’acteur au centre. Le texte dans toute sa force. Telle est ma conception de la mise en scène de MachinMachine. Nous vivons dans un système familial, social, culturel qui fait ce que nous sommes. Si un élément dysfonctionne, toute la machine s’emballe, se braque ou amorce un changement.

Ces mécanismes humains me fascinent. Le fait divers est un révélateur passionnant de ces systèmes; il intervient comme le symptôme d’un malaise ou l’indice d’une crise. Le fait divers appelle la lumière et nécessite un cadrage. Le jargon journalistique y fait référence en permanence: exposition médiatique, faits mis en lumière, être sous le feu des projecteurs, angle, découpage, zoom, point de vue, etc. L’élément scénique principal sera donc l’éclairage.»

Anne Salamin, metteur en scène