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Le Plus beau village du monde

+ d'infos sur le texte de Mohamed Bari
mise en scène Didier De Neck

: On a rêvé

Salut Bari et Didier


Depuis la lecture du mois de décembre, ça va ?
Chacun dans nos bulles respectives, on a rêvé.


Il est temps de m’accrocher solidement au wagon et de penser en images à une scéno adaptée.


J’adore l’écriture automatique


Je vais laisser s’enchainer des pensées :
Le voyage de la petite fille dans le village : un jeu de l’oie
Les ruelles ; un labyrinthe, des espaces différents, des rumeurs
Le sol, la couleur, la dominante chaude, le rouge, l’ocre
J’aime la terre rouge mais comment rendre cela sans déménager du sable, de la terre
Le rouge piment ?
Le rouge paprika ?
Le rouge des écorces d’orange séchées.... En tapis ?
Le rapport à la nourriture :
Le Maroc, les oranges, non ?
La terre est sèche : argile craquelé



Les maisons :
Du carton
Des bouts de murs en éternelle finition.
Fer à béton
Les toits sont des terrasses avec des têtes couronnées par les réserves de bois
Surgissement de « châteaux de cartes » qui se montent et se démontent


La chèvre :
Une outre en peau, un coussin poilu


Les raconteurs partent de la place centrale
Les murs ont des oreilles
Les toits sont les collines d’où l’on écoute les histoires


D’ailleurs,
Salut Pierre, il paraît que tu rejoins l’équipe des raconteurs, vagabonds de l’esprit
dans les méandres des questions très sérieuses de la petite.


Comment s’appelle-t-elle au fond, la « 6 ans », bientôt la « 6 ans et demi trois quart »
comme disait une autre petite que j’ai bien connue.
J’ai toujours rêvé, espéré qu’elle ait avec elle un ange guerrier protecteur à
l’apparence de chèvre aux cornes bien visibles et bien pointues.


L’air est sec
Le village serait-il peuplé de fantômes, de statues de terre comme surgissant d’un
mirage et des vents de poussière.
Ils apparaissent et disparaissent pareils à des châteaux de cartes
A nouveau plein de mystère
On n’a pas tout compris
On y revient alors,
Comme dans le jeu de l’oie



On y reste 3 tours pour être sûr, cette fois, qu’on a bien tout vu, tout compris
Et bien sûr, on n’a pas vraiment compris
Il faudra passer et repasser le paillasson d’entrée comme Columbo et ses fausses


sorties : « Il me vient une question… », vous avez dit que ?

Le danger est aussi au coin de la table et la question est brûlante quand elle passe le
coin de la table et s’approche du plat de viande fumant, alléchant mais le regarde
soudain très attentivement en se demandant pourquoi elle n’a plus vu sa chèvre
depuis 3 jours


Quelques images collectées
Et je m’en vais dans la salle à côté de la cuisine faire un début d’installation avec les
moyens du bord.
Ca y est ; c’est parti
A plus tard,

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