: Il y a
Une femme, et peut-être toutes les femmes. Immobile
Des fils électriques, au loin
L’odeur du Nord, le froid
Du vent que nous avons capté en Islande
Les hurlements des chiens de traîneau captés au Groenland
Du vide, de l’absolu silence
Les oiseaux, innombrables, piaillants, dangereux
Une rue, un quartier, dessinés par le son
Tout cela comme une musique qui s’invente
Du quotidien, du familier
Une lumière qui enserre, et qui tente de pénétrer le corps, travaille à sa disparition
De l’intérieur et de l’extérieur, du morcellement, des strates
Une attention pour le lieu où naît la parole
Une ligne bleue, au fond, comme un horizon vertical
La nuit.
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