: Avance...
Une femme parle à sa fille.
Elle veut l’emmener ailleurs, dans un pays plus froid, plus blanc avec des
ours polaires, des traîneaux et des fourrures.
Elle lui parle des fausses et des vraies femmes, de sa naissance, des cheveux
blancs sur les tempes, d’un gâteau au chocolat, des hommes, de son père, de
l’envahissement.
Sur le chemin, les nouvelles du monde, la violence du quotidien qui vient
cogner.
Elles se perdent dans le quartier, dans la ville.
La petite veut rentrer à la maison.
Va-t-elle l’abandonner, la laisser sur le trottoir avec autour de son cou un
papier blanc mentionnant son adresse?
Va-t-elle partir seule?
Le Groenland est un texte qui secoue et se découd.
Des fils qui se tissent au gré d’une nécessité intérieure, un formidable enragement.
Il y a dans l’écriture du dedans et du dehors, du “qui tape”, du “qui résiste”, du “qui lâche”, du “qui a peur”, du “qui veut”, il y a les rues de Paris et les chemins de ma campagne.
Pauline Sales porte le texte qu’elle a écrit.
Ces fonctionnalités sont réservées aux abonnés
Déjà abonné,
Je me connecte
–
Voir un exemple
–
Je m'abonne
Ces documents sont à votre disposition pour un usage privé.
Si vous souhaitez utiliser des contenus, vous devez prendre contact avec la structure ou l'auteur qui a mis à disposition le document pour en vérifier les conditions d'utilisation.