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La Trafiquante

mise en scène Bérangère Vantusso

: Note d’intention

La Trafiquante s’expose.
Elle a des trucs dans des boîtes fermées. Parfois elle les ouvre devant tout le monde.
Au fond il y a des mots. Courts, longs, en vers, en prose. Des poèmes.
Ils sont à Rouzeau, Roubaud, Pittau, à Norac, ils sont à Kaplan.
Des animaux, des femmes en ville, des vieilles tortues, les deux chats poilus de maman.


Mélangés aux mots, il y a des images qui sont comme les prolongements en couleur des poèmes. Elles sont à Maes, Gervais, Crowther, Poulin, elles sont à Le Néouanic.


Au fond des boîtes, les mots sont muets, les images immobiles.
Mais La Trafiquante aime quand ça parle et quand ça bouge.


Elle ouvre les boîtes, elle secoue, elle construit, elle installe, elle tend des câbles, elle parle.


  • « Maman a deux chats
  • Un sous chaque bras
  • Ils dorment
  • Toute la journée »
  • (Pittau)

Elle referme, elle chante, elle en ouvre une autre, elle éclaire. Chaque boîte est un monde à jouer. Les images sortent, on les entend.


  • « Voici d’iliade longtemps j’étais petite enfant
  • Et je touchais à tout
  • Alors « la trafiquante » mon père me baptisa
  • Ou plutôt me rappela.
  • Avec ce sobriquet
  • Je devins fière fière fière comme une bougie,
  • Tout s’éclairait même le crapaud pisseur
  • Caché trrès au fond de mon cœur. »
  • (Rouzeau)

De boîte en boîte, cette fille - La Trafiquante- déploie son intérieur comme un beau papier peint couvert d’histoires.


Des fois, elle range.

Bérangère Vantusso

novembre 2008

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