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Inutile de tuer son père, le monde s'en charge

+ d'infos sur le texte de Pierre Ascaride
mise en scène Ariane Ascaride

: T.Q.M.

le Théâtre Quotidien de Malakoff

une expérimentation malakoffiote de janvier à avril 2004


Le postulat de départ serait osé : affirmer que seul le spectacle est à lui-même sa propre Action Culturelle.
L ‘expérience de mon précédent spectacle Au vrai Chichi marseillais m’a permis d’amorcer cette réflexion. Joué pendant deux périodes, sur un temps relativement long, ce type de programmation a permis au public de trouver le temps de venir le voir, et même le revoir. Cette durée a permis, sans travail « type marketing » du service des relations publiques (en fait, suis-je vraiment vendable comme une savonnette ?) de toucher, par le bouche-à-oreille, des gens qui ne viennent pas naturellement au Théâtre 71.
Comment puis-je affirmer cela ?
Très simplement. J’habite à Malakoff et le dimanche au marché, pendant les « périodes » du Chichi, j’ai souvent été abordé par des gens que je ne connaissais pas, qui venaient me parler du spectacle, et que je n’identifiais pas comme le public habituel du Théâtre 71.
Et on peut me faire confiance, en vingt ans de direction de ce lieu, j’ai eu le temps d’en connaître le public « naturel ».
Des lettres de spectateurs habitant dans toute la région parisienne confirment que ce bouche-à-oreille, quand le spectacle a un temps de vie normal, est sûrement bien plus efficace que quinze relations publiques et des métros tapissés d’affiches. (Faisons un peu de provoc, tout de même !)


Donc, il s’agit de jouer pendant TRÈS LONGTEMPS. De janvier à avril et plus si nécessaire, tous les jours, dans un lieu à jauge modeste (environ 50 places), avec une équipe technique et une équipe d’accueil réduite (1 technicien + 1 chargé d’accueil).
On va réinventer le T.Q.M.* : le Théâtre Quotidien de Malakoff. Une tentative pour répondre au saucissonnage des saisons théâtrales que nous calquons de plus en plus sur l’année scolaire (notre public « naturel » va au ski et prend ses R.T.T.)
Mais il s’agit surtout d’un acte poétique. Que l’on sache qu’au cœur de la Cité, soir après soir, il y a un lieu où « ça » raconte des histoires et « ça » invente de la fiction. C’est une fonction importante du théâtre de s’inscrire dans la durée.



* Dans les années 50 j’ai découvert le théâtre au T.Q.M. « Théâtre Quotidien de Marseille » dont l’équipe comprenait Roland Monod, Antoine Vitez, Pierre Vial, Viviane Théophilidès, Michel Raffaelli, etc…

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