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De la race en Amérique, le discours de Philadelphie

+ d'infos sur l'adaptation de José Pliya ,
mise en scène José Pliya

: Le contexte

Extrait de la préface par François Clémenceau

Dans les années 80, Barack Obama, qui est en quête d’une identité sociale et religieuse plus précise (…) rencontre la Trinity Church en pleine ascension. (…) C’est le révérend Wright qui l’anime. (…) Au fil des conversations, une amitié se noue. Barack Obama dira plus tard qu’il considère le Révérend comme « quelqu’un de sa famille » un oncle ou un parrain avec qui il se sent en confiance, un conseiller spirituel.
(…) Le 13 mars 2008, le journal du soir d’ABC news consacre un long reportage à la Trinity Church of Christ de Chicago. L’équipe d’investigation de la chaîne, qui a acheté les enregistrements vidéo du révérend Wright, en diffuse des extraits, des plus sulfureux : (…) le révérend Wright a écrit que les attentats du 11 septembre étaient un « signal d’alarme » pour l’Amérique, « afin qu’elle se rende compte que les Noirs et les Arabes existent toujours ». (…) le révérend Wright a hurlé : « Que Dieu bénisse L’Amérique ? Non, non, non. Pas Dieu bénisse l’Amérique : Dieu maudisse l’Amérique ! »
(…) Ce soir-là, le scandale est en prime time, offert à des millions de téléspectateurs des journaux télévisés.
(…) Pour Obama, il va falloir autre chose que des démentis pour effacer les doutes qui émergent sur sa personnalité autant que sur sa sincérité. Aurait-il dissimulé ses intentions en jouant de sa mère blanche alors que le pasteur, de qui il se dit si proche, semble haïr les blancs ?
(…)L’affaire est devenue un point de fixation dans les médias. L’opinion est troublée. Il faut agir. Et vite. En moins d’une semaine Obama (…) se met au travail. Un lieu est choisi : Philadephie. Une date : le 18 mars. (…) A dix heures et demi devant une rangée de huit drapeaux américains, le sénateur de l’Illinois vérifie que le texte, sur lequel il a travaillé jusqu’à deux heures du matin, a bien été calé sur les deux prompteurs disposés à droite et à gauche de son pupitre.
Il commence.
(…) En quarante minutes, Barack Obama sera interrompu dix-sept fois par des applaudissements. »
Le lendemain, la presse du monde entier saluait un discours à l’égal du « I have a dream » de Martin Luther King.

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