3 et 4 et lancer la musique... Arrêter...3 et 4 et Non. Pas en 4 temps. Passer en 3 temps... 1 2 3... et ça tourne... ça tourne... maintenant. Oui... Et doucement arrive le choeur des dames... et toujours garder la ligne mélodique...Et voilà que le texte sonne et résonne et que l’on entend la musique, la musique des mots, des mots de ces femmes, de ces mille femmes, de ce choeur des dames, qui parlent de leur sexe comme on chante un oratorio.

A travers ce travail d’arrangement musical se définit l ‘axe central de la mise en scène du texte CUT. Elle se fond dans une sorte d’orchestration du verbe, permet une circulation fluide des paroles -réalisée à trois voix par trois comédiennes- et alimente ainsi une recherche approfondie du sens, de l’émotion et du mouvement.

Et 3 et 4...Et doucement vibre le choeur des dames et on entend les mots...le voyage intérieur...Le corps et l’esprit d’une femme De mille femmes en une. De Mille parcours sinueux et infinis d’une femme en son sexe.

Jacques Descorde