dimanche 18 mars 2012
De bruit et de fureur
Par Solenn Denis
« Il n’est plus question que je monte une pièce de Shakespeare. » Ayant posé cela, Warlikowski propose avec « Contes africains » un entrelacs de trois œuvres du maître. Il évide les textes, les remplissant avec sa propre substance et celles de Coetzee et Mouawad. Cette narration trouée, salutaire mais imparfaite, façonne les cinq heures dix que dure cette belle et dingue représentation fleuve...