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Cochons d'Inde

mise en scène Antony Mettler

: Note d'intentions

« Je crois que nos institutions bancaires sont plus dangereuses pour nos libertés qu’une armée debout. Celui qui contrôle l’argent de la nation contrôle la nation ».
Thomas Jefferson


Cette phrase du troisième président des Etats-Unis résume parfaitement les thématiques abordées dans la pièce de Sébastien Thiéry. Cette pièce à la fois drôle et sérieuse, est une photographie prise sur le vif de l’homo-sapiens contemporain. C’est une farce d’aujourd’hui qui s’inscrit aussi dans la longue tradition d’un théâtre burlesque qui tourne la société en dérision. S’il y a un véritable génie de la situation première, une intuition du cocasse et du burlesque, un art de la surprise, le théâtre de Sébastien Thiéry ne se sort des pièges qu’il se tend lui même que par une écriture en lignes brisées, sur laquelle s’appuie toute la dramaturgie, et qui fait évoluer les situations en fonction de la manière dont les mots s’entrechoquent.


De quoi s’agit-il dans Cochons d’Inde ?


C’est extrêmement simple : un type « normal », lambda, auquel le public peut s’identifier, pas sympathique d’entrée, est enfermé dans une pièce, une banque qui subit les effets de la mondialisation. Il n’essaie qu’une chose du début à la fin : en sortir. Et comme il ne peut pas, il va passer par tous les états possibles : il veut comprendre, puis s’énerve, tente une négociation, se résigne et admet ce qui lui arrive, même s’il trouve cela complètement fou.

Antony Mettler

mai 2012

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