Lewis le peintre, et Carroll le musicien, seront situés sur scène, à cour et à jardin, chacun dans son « laboratoire », chacun avec ses outils de travail : le compositeur aura un clavier piano, un micro, un ordinateur, un synthétiseur/console d’effets. Ponctuellement, ils s’avanceront sur scène pour jouer et chanter avec Alice.

Seront présents (au moins) trois styles d’éléments : Des chansons, en solo, duo et trio, chantées en direct, ; des musiques de scène enregistrées ; des musiques de scène créées en temps réel avec le synthétiseur, le piano, et la manipulation des éléments sonores.

La musique, en correspondance avec l'évolution du décor et le défilé des personnages, marquera chaque nouvel univers dans lequel pénètre Alice . Les sonorités serviront donc de guide au spectateur, le conduisant à imaginer la chute d'Alice, l'ambiance du jardin, ou la cour de la reine. On fera aussi appel à la musique pour évoquer la folie du "tea-time" éternel chez le Chapelier, ou pour souligner le sourire du Chat Manbert…

Les styles musicaux seront tirés de plusieurs sources d’inspiration :
- Les comptines, première source musicale dans l'enfance. Elles permettront d’aborder le thème de l'évolution d'Alice face à l'objet, artistique ou non.
- La comédie musicale soulignera l’étrangeté des rapports entre les personnages, mais les rendra aussi plus divertissants.
- La musique "films fantastiques" nous permettra d'aller du côté symbolique ou philosophique de ces histoires.
- La musique dite « hip-hop » nous aidera à caractériser quelques personnages, notamment la Chenille, par un langage plus contemporain.

Le mélange de techniques et de style permettra de créer ces « pays des merveilles » dans lesquels se dérouleront les aventures d’Alice.

Amnon Beham