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Les Muses orphelines

de Michel Marc Bouchard


1. « ISABELLE : …Une belle famille ! Un malade, une mongole pis une guedoune ! »


3. « LUC : …pis a’les a crachées dans face à meman en y disant que ça prenait rien qu’une femme de mauvaise vie qui couchait avec des importés pour aller crier OLE quand un cultivateur tuait son beu. »


4. « CATHERINE : …Faut-tu dire la vérité à une femme de vingt-sept ans qui agit comme une enfant de onze ans qui pique des crises qu'on peut pas contrôler? Y faut-tu s'excuser de s'être dévouée pendant vingt ans à y laisser croire que sa mère était morte en Espagne? Y faut-tu y avouer qu'est encore vivante pis qu'a nous a tout simplement abandonnés? ... Ben le jour oùsque je comprendrai pourquoi une mère abandonne ses enfants, j'y expliquerai. »


2. « ISABELLE : Que c’est que ça veut dire « repentir » ?
MARTINE : Ca veut dire quelqu’un qui revient à quatre pattes en lichant le plancher pour se faire excuser ! Non on ne se tapera pas l’apothéose du pardon ! « Apothéose », ça veut dire la cerise sur l’sundae ! Prends ton dictionnaire ! »


5. « ISABELLE : J’aime assez ça parler des histoires de fesses. Ca m’fait tellement de bien. C’est ça « parler en adulte », hein ?
MARTINE : Ca dépend des adultes. »


6. Chanson : « Le soir, ma mère me chantait que j’étais enfant,
L’histoire d’un bateau perdu et d’un oiseau blanc.
Un jour le bateau s’en va droit vers l’océan,
Et seule, le cœur plein d’amour, une fille attend… »


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