Au commencement de mes rêveries, je songe à un monologue, à la parole d’une femme qui marche en pleine nature. Elle a perdu le langage, la parole alors que c’est le coeur de son métier. Elle marche et fait des rencontres étranges, poétiques. On suit ses déambulations et on comprend peu à peu pourquoi elle a perdu la parole. Depuis plusieurs mois, nous éprouvons une situation éprouvante qui nous fragilise psychiquement, physiquement et qui me donne envie de parler de force de vie, d’espoir, de lumière. La marche mettra cette femme en mouvement, au contact des pierres, des mers, des forêts.