theatre-contemporain.net artcena.fr

Couverture de Tête de linotte

Tête de linotte

de Laurent Contamin


Tête de linotte : Analyse des modalités du merveilleux

Extrait d'une étude d’Aure Gélis-Cazottes

Même si l’auteur souligne la filiation de son texte avec le conte de Grimm, le merveilleux dans la pièce n’est pas un merveilleux des contes.


Merveilleux onomastique (les prénoms):


on l’a vu qui nous conduit vers un merveilleux de la nature : règne animal (Pénélope l’oiseau), végétal (Flora, flore), minéral (stone-la pierre).


Merveilleux animalier :


Pénélope communique avec les oiseaux et cela lui permet d’échapper au contrôle étouffant de son père qui ne peut pas comprendre ce mode de communication. C’est une aide pour elle à vivre, a à se faire confiance (elle pense que l’oiseau va l’aider a retenir ses leçons). Whistler est une sorte d’ami imaginaire qui la rassure. Les oiseaux représentent la liberté, le désir d’envol de la jeune fille qui grandit et passe de l’enfance à la jeune adulte.


Et surtout un merveilleux de la sensorialité.


Les personnages se sentent exister en se rapprochant des éléments naturels (cf Pénélope au Cap Fréhel, p. 21)


Le merveilleux du langage :


par les mots, la poésie, elle échappe à la relation étouffante avec son pere.


Un merveilleux de l’amour :


A la fin : Le père et le Flora tombent amoureux. Un merveilleux de l’amour : les personnages à la fin s’observent et s’envoient des signaux d’amour.


Merveilleux initiatique


Merveilleux initiatique pour le père qui passe par différentes épreuves pour évoluer, grâce à sa fille. La fille grandit et fait grandir son père. Mais aussi grâce à la thérapeute dont la « plaisanterie orchestrée avec Pénélope » en est l’acmé (p. 51-52). Le père va quitter le monde des chiffres et de l’informatique pour retourner vers ses sens, et ses émotions.


Merveilleux temporel :


c’est le temps qui agit sur les personnages. Ellipse de cinq ans.


Merveilleux de l’amour et de la sensorialité :


l’amour d’un père pour sa fille qui finalement accepte ce qu’elle est. P.56 « C’était moi qui la bloquais. » mais aussi lien amoureux entre la psy et le père à la fin qui passe par les sons (sifflements).


imprimer en PDF - Télécharger en PDF

Ces fonctionnalités sont réservées aux abonnés
Déjà abonné, Je me connecte Voir un exemple Je m'abonne

Ces documents sont à votre disposition pour un usage privé.
Si vous souhaitez utiliser des contenus, vous devez prendre contact avec la structure ou l'auteur qui a mis à disposition le document pour en vérifier les conditions d'utilisation.