Les Trois mousquetaires sont quatre, on le sait. Qui est Athos ? Une chanteuse. Qui est Porthos ? Un comédien. Qui est Aramis ? Un metteur en scène. Et D’Artagnan ? L’auteur. Ils croisent ici le fer au nom de l’enfance, qui est à l’origine de tout acte de création, premier terrain de jeu, premier espace d’interrogation, champ des séquelles. Ensemble, à huit mains, ils inventent un temps suspendu, un tableau littéraire et musical, une épopée intime à travers textes et chansons. Prenez un passage d’un livre qui ramène D’Artagnan à son enfance, un texte qu’il écrit comme s’il y était encore, ajoutez-y neuf extraits de chansons évoquant les enfances croisées d’Athos, Portos et Aramis - légères comme des bulles pop, tristes comme un fado portugais ou drôles comme un slow italien - secouez le tout, et découvrez le résultat !