L’histoire est celle d’un homme (ou peut-être d’une femme, voire les deux en un) seul.
Le temps de l’histoire, sa chronologie, dépendra de trois moments «charnières» de son existence. Ces moments seront soit narrés par «l’homme seul», soit vécus par lui durant le temps de la pièce, en fonction des choix d’écriture et de la chronologie de l’histoire. Ces moments pourront également être commentés par les autres «personnages-fonctions-allégoriques » que «l’homme seul» rencontrera dans sa vie grise, ou dans un monde imaginaire tout droit sorti de sa tête.

Ainsi, deux mondes prendront corps dans la pièce : le premier monde sera la réalité de l’homme seul, celle vécue par lui au quotidien, et le deuxième un monde totalement imaginé par lui. Mais ce monde imaginé devra avoir son pendant dans le réel et reflétera autant ses espoirs que sa folie, symbolisant les ombres et la lumière de sa psyché…
Cet homme étant tout sauf aventureux, l’aventure qu’il vivra restera à l’état de pensées, de fantasmes et de délire, il gardera tout pour lui et ce tout prendra corps dans le texte et sa mise en scène ultérieure.