: L’adaptation à la scène
Fi parle ou écrit à Bondié à travers les voix de deux comédiennes qui incarnent
l’une la trop grande maturité, et l’autre l’émerveillement de l’enfant. Le poète
mauricien Nikola Raghoonauth prête sa voix au personnage de Garson et crée une
ambiance sonore qui plonge le spectateur dans la vie d’une cour mauricienne, où
plusieurs familles cohabitent tant bien que mal. Avec ses poèmes, il devient tour à
tour coryphée de cette histoire et complice de cette petite Fi.
Le contexte sociopolitique apparaît en filigrane dans l’ambiance sonore : l’arrivée à
Maurice des ouvrières chinoises, la dureté économique de la vie, mais aussi tout le
bonheur qui découle d’une vie simple. Les on-dit (ladilafé) glissent, ainsi va la vie,
car dans une petite île, on vit sous le regard de l’autre. L’autre peut être généreux,
indifférent, mais dans cette promiscuité, l’autre est toujours là, comme un témoin
ou une prison.
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