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Les Nuits sans lune

+ d'infos sur le texte de Véronique Olmi

: Véronique Olmi en quelques lignes

Après Bord de mer, véritable coup de fouet qui ébranle la critique et le public, et Numéro six, elle sort un nouveau roman, Un si bel avenir, paru en décembre 2003. Ce dernier s’ajoute à un recueil de nouvelles, Privée, et à une dizaine de pièces, presque toutes montées, en France et ailleurs, souvent traduites en plusieurs langues : Le Passage, Chaos debout, Les Nuits sans lune, Point à la ligne, La Jouissance du scorpion, Le Jardin des apparences (nomination du meilleur auteur, Molière du meilleur acteur pour Jean-Paul Roussillon en 2002), Mathilde pour ne citer qu’elles. On se souvient aussi des mises en scène de Jacques Lassalle (Chaos debout, pour et avec Anouk Grinberg), de Philippe Adrien (Point à la ligne), de Brigitte Jacques (Le Passage) et tout récemment, au théâtre du Rond Point, à Paris, de Didier Long (Mathilde).


Véronique Olmi, un nom dont la jeune littérature française et le monde du théâtre ne peuvent plus se passer.
Née sous le soleil de Nice, au début des années 60, Véronique Olmi est d’abord infirmière, puis comédienne. Mais 1993 est une année décisive : la comédienne laisse définitivement place à la dramaturge. Aujourd’hui, dramaturge et romancière se côtoient, mais ne se confondent pas :
Contrairement au roman, le théâtre comporte des contraintes formelles. Il faut parvenir à construire des relations entre les différents personnages en restant extrêmement naturel, à créer la nécessité du discours. C’est vraiment un travail d’équilibriste.


Exigeante, elle espère oser encore se casser la gueule pour aller plus loin et toujours évoluer dans sa recherche d’écriture. Quand elle voit les comédiens répéter ses textes, elle n’hésite pas à les remanier si nécessaire.


Chez elle, l’écriture commence par une image, puis vient la réflexion et le travail, mais en premier lieu ça passe par le corps : Ce peut être quelque chose qui m’est arrivé, ou qu’on m’a raconté, que j’ai lu, que j’ai vu, mais qui est passé d’abord par le sensitif plus que par l’intellect. C’est un peu comme quand on rougit. La marque sur le corps vient d’abord, on analyse ensuite. D’abord le corps…*


* Conversation avec Thierry Vila, dans la revue Rond Point n°5, éd. Actes Sud, 2003.
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