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Le Monde de Tsitsino

mise en scène Clara Schwartzenberg

: Mécanique de la pièce

Le fil de la pièce suit une métrique qui peut déstabiliser.


La situation de départ est très simple, et elle va se dérégler jusqu’au burlesque.


Lasha Boughadzé écrit comme un jazzman. Il développe une grille, «pièce à jouer».
Sa dramaturgie prend toute sa force lorsqu’on se soumet à son rythme; à charge des interprètes de trouver à l’intérieur de cette contrainte la liberté et la folie.


Le premier tableau, le plus long (il constitue la moitié de la pièce) voit son action située dans un seul lieu : la maison de la famille de Tsitsino.
C’est un lieu banal, fermé, où le destin de Tsitsino est contrarié. Il a son rythme propre.
L’héroïne vit avec un père et une mère de traditions, dont l’autorité s’appauvrit à mesure que les enfants partent pour la ville.
Tsitsino est un personnage à contre-courant qui s’oppose à la routine et à une violence sous-jacente. C’est cette violence qui donne corps à sa cause.


Cependant la légende part à la dérive vers l’absurde et tourne en fantaisie pure.


La deuxième partie se compose d’une succession de tableaux inégaux en taille et en importance.
Les lieux se transforment (appartement, banque, plateau de télévision, etc) .
Tsitsino est aspirée par un destin qui la dépasse. On assiste à son accession à une position de Sauveur donné en pâture à la société.


Tsitsino, phagocytée par l’enthousiasme général, retournera à sa condition de personnage de fiction impuissant.

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