Pour le théâtre

une création dramaturgique d’Eugène Durif
La commande d’écriture à Eugène Durif s’est imposée naturellement. S’il nous fallait d’abord un écrivain avec un courage politique capable de travailler dans l’excès (ce qu’est Eugène Durif), je souhaitais aussi une écriture qui n’aille pas dans le même sens que la violence sourde du Buto ou explosive de la musique de Denis Jarosinski.

Il ne s'agit pas d'asséner du sens ou de la morale mais avec le spectateur, dans un cabaret joyeux, de jouer avec et de toutes les morales.

L’écriture d’Eugène Durif offre un contrepoids essentiel : même si elle traverse de manière récurrente des thématiques du désespoir, elle reste toujours une dentelle de légèreté et d’élégance.

Pour la musique

une création musicale de Denis Jarosinski
La place de la musique est légendaire dans le cabaret. Denis Jarosinski est un guitariste et un chanteur. Sa musique, au répertoire très vaste, dégage spontanément une force, grinçante et inquiétante, bousculante parfois jusqu’au bord du scandale. Elle est d’une énergie très juste pour le cabaret. Il s’agira pour lui avec l’aide d’un percussionniste et d’un régisseur son, d’accompagner des chants, des ballades, de créer des univers sonores, des numéros sonores qui doivent aider à propulser le spectateur dans le vacillement du réel, dans l’imaginaire.

Pour la danse

des empreintes chorégraphiques de la danseuse Buto Sumako Koseki
Le Buto a été découvert en France à la fin des années 70 grâce au Festival mondial de Théâtre de Nancy. Sumako est une danseuse – avec une première formation de comédienne – qui a longtemps travaillé en France ; outre ses propres créations, elle a été engagée souvent au théâtre et y a développé un Buto très ouvert sur le public, très en contact, au bord du clown, tragi-comique.
Sumako Interprétera dans le cabaret le rôle du Bonimenteur, agitateur, maître de cérémonie...
Figure équivoque et complexe, c’est lui qui donnera la couleur et le ton. Mais aussi il s’agira à travers l’expérience du Buto que nous apportera Sumako, de donner une autre envergure à l’art de l’acteur.