theatre-contemporain.net artcena.fr

Accueil de « La Grande faim dans les arbres »

La Grande faim dans les arbres

mise en scène Christian Sterne

: Pour une scénographie

L'espace est circulaire, pâle et neutre, comme à « Il y a », comme «un endroit où il n'y a rien», un trou plat.
Très haut, brillent ça et là des points de lumière… quelques étoiles. Un orchestre joue sur une estrade.
Une famille se déplace (s'accroche) lentement sur (autour d') un radeau/chariot constitué de bric, de broc (cartons, planches, sacs de jute…), d’un arbre mort déraciné et couché. Au cours de ce pénible trajet, le chariot se transforme peu à peu en habitation de fortune (vieux meubles, frigo usagé, télé, cartons, bâches plastiques). Ce squat devient un petit promontoire, une sorte d’échafaudage lorsque l’arbre mort est hissé vers le haut.
Au dessus de cette équipée, une structure s'éclaire comme une terre promise. C'est un arbre de lumière, léger et flottant (néons, ampoules, miroirs, métal, plastiques...).
La lumière est haute, très haute... brillante et séduisante, luxueuse peut-être. Un ravissement pour l'oeil...
une espérance...
L’échafaudage, l’assemblage précaire des objets et de l’arbre mort donne l’illusion de pouvoir atteindre cette structure aérienne (vu du bas en tout cas). Providentielles, des racines pendent, mais elles sont insaisissables, fragiles, pas assez consistantes pour qu'on puisse s'y agripper et se hisser vers les hauteurs…

Dominique Emard

imprimer en PDF - Télécharger en PDF

Ces fonctionnalités sont réservées aux abonnés
Déjà abonné, Je me connecte Voir un exemple Je m'abonne

Ces documents sont à votre disposition pour un usage privé.
Si vous souhaitez utiliser des contenus, vous devez prendre contact avec la structure ou l'auteur qui a mis à disposition le document pour en vérifier les conditions d'utilisation.