: Les chemins de la création
La scénographie
J’ai fait le choix d’un espace scénique tout en longueur pour symboliser le chemin initiatique de l’enfant. J’ai voulu cette scénographie souple, adaptable à tous les espaces, tout en respectant toujours les choix faits lors de la création.
Les personnages sont évoqués sans jamais être interprétés.
Les accessoires, huit bidons gigognes, construisent l’espace, représentent les lieux, les objets ou les protagonistes du conte. Ils sont autant objets sonores que prétextes aux jeux.
Les compagnonnages artistiques
Le spectacle s’est construit par strates. Il s’est enrichi de toutes mes rencontres au cours de nombreuses séances de travail autour de l’histoire.
Les aller-retours constants avec Praline Gay-Para, Pepito Mateo, Marien Tillet, Julien Tauber et Sowila Taïbi (les conteurs) m’ont permis de visiter différentes versions, d’affiner mon histoire, de construire le texte, de faire naître et préciser les images.
Avec Isabelle Magnin et Pascale Houbin, chorégraphes et danseuses, nous avons cherché un langage gestuel au service de la poétique de l’histoire.
Guillaume Servely, mon complice de l’école Lecoq et Guillaume Leturgez, mon compagnon théâtral de toujours, m’ont guidé dans le jeu, la mise en espace, la croisée des genres et des langages.
Le regard lumineux de Lionel Mahé a donné du relief aux images scéniques.
Et c’est avec Abbi Patrix que tous les morceaux ont été assemblés, que le sens global du propos s’est dégagé et que les choix artistiques se sont affirmés.
Olivier Letellier
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