: Présentation
Dans un petit couvent, loin de toute pratique | Je la fis élever selon ma politique, C’est-à-dire ordonnant quels soins on emploierait | Pour la rendre idiote autant qu’il se pourrait.
Arnolphe, homme d’âge mûr, s’apprête à épouser Agnès, 17 ans, placée dès son plus jeune âge dans un couvent afin qu’elle devienne une épouse docile. À l’aube du mariage, il la tient recluse dans une maison pour que rien ne vienne entacher ses plans. Un imprévu, Horace, viendra pourtant bousculer le dessein du futur époux.
Après Le Misanthrope et Tartuffe, Stéphane Braunschweig replonge dans Molière avec cette comédie grinçante. L’École des femmes se bâtit sur les peurs d’un homme effroyablement jaloux, possessif, qui, terrorisé à l’idée d’être trompé, assujettit une jeune femme. Au vu des faits divers sordides qui rythment notre actualité, la fable résonne étrangement aujourd’hui… Le metteur en scène souhaite donner un nouvel éclairage à la pièce en explorant les zones d’ombre, les non-dits, les secrets de cette maison-abri-prison, et en faisant exister Agnès (subtile et enfantine Suzanne Aubert) en dehors du fantasme où Arnolphe (inquiétant Claude Duparfait) voudrait l’enfermer. Un spectacle résolument féministe et humain.
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