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L'Automne précoce

+ d'infos sur le texte de Kazem Shahryari
mise en scène Kazem Shahryari

: Notes de mise en scène

La chair du théâtre, c’est l’acteur. Pas de coulisses pour les acteurs. Dissociation de plusieurs temps dans le même espace. Dissociation de plusieurs espaces dans le même espace. La lumière est la maîtresse de ces découpages.


L’espace :


Dans son plan horizontal et vertical, la scène est partagée en plusieurs parties. A l’avant de la scène, un espace qui, selon les actes, peut être modifié avec différents éléments entre l’intérieur (chambre, cuisine), l’intérieur de l’intérieur (dans l’armoire), et l’extérieur (la rue), l’extérieur de l’extérieur (l’espace hors les murs). Tout au fond, un espace vide que peuvent traverser des personnages de la mémoire du récit et des images correspondant à la nature de chaque scène de cet automne précoce.

Dans l’espace entrecoupé de « murs » toute une ville bouge, complote, fuit, se défend, naît, meurt, devient témoin ou arbitre.
Les indices de l’automne s’imposent à travers les personnages nés des sutures* en dehors et à l’intérieur des murs du passé. Ils bâtissent les murs du présent pour mettre en abîme une pensée qui meut le monde violent qui les entoure…
Tout se déroule pendant une soirée. Le temps passe au ralenti et laisse entrevoir, par les fissures de la mémoire, les ingrédients de sa force.
Tout se monte pendant cette soirée… où un train chargé de désirs nous traverse…
De ces rencontres insolites doit naître l’intuition d’un avenir incertain…
Il est orchestré en parallèle par l’arrivée d’un enfant (accouchement de Lola) et par l’apparition d’une jeune femme venue de nulle part… du hors murs peut-être… Une jeune femme qui ne peut s’abriter que dans les lieux tragiques de la mémoire collective du désir d’être (l’armoire où se meurt Leïla) ou dans les lieux institutionnels de la violence du hors murs (l’Afghanistan, l’Irak…)
Durant 19 sutures* nous côtoyons la tragédie au rythme du code Morse, tel un inconnu qui frappe à nos portes sans qu’à aucun moment le fil de l’avenir réservé à la vie soit rompu…


* Les différentes scènes s’appellent « sutures ». Définitions du mot « suture » : jonction entre passé et présent, réparation, en psychanalyse, zone limite entre deux aspects ou tentative d’abolition du manque.

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