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Kill the cow

mise en scène Hervé Guilloteau

: Grosse Labo

Artiste associé au TU-Nantes, Hervé Guilloteau et son Grosse Théâtre ont commencé un travail d'expérimentation théâtrale baptisé Grosse Labo en septembre 2009.
Grosse Labo, « c’est un cercle d’artistes à qui je confie mon cerveau, de manière à le vider de quelques obsessions. Nous échangeons nos points de vue sur des constats d’aujourd’hui et nous fouillons l’histoire. Tout ce qui nous semble appartenir à une forme de mythologie moderne est au coeur de nos préoccupations. Tous les supports de connaissance sont mis sur la table et sont utiles pour initier un travail à la scène ».
Dans ce contexte, les acteurs sont d’abord considérés comme des penseurs, leurs propositions constituent les fondements mêmes du dispositif et du propos. La découverte de nouveaux auteurs est aussi un objectif du groupe.
Grosse Labo palpe l’air du temps, cherche, invente, questionne la nécessité du théâtre. L’aventure privilégie l’écriture au plateau et invite le public à participer à ses tentatives.


Au TU-Nantes, Grosse Labo 1 (septembre 2009) et Grosse Labo 2 (novembre 2009) révélaient sous forme de "prototypes" l’état du travail et de la réflexion.
En mars 2010, troisième et ultime rendez-vous de la saison au TU-Nantes, La victoire s’affichait comme le dénouement de cette entreprise singulière.
La recherche s’est prolongée en mai 2010 pendant une résidence de trois semaines au Nouveau Théâtre d’Angers (NTA)/Centre Dramatique National des Pays de la Loire, incluant cinq représentations d’une version remixée de La victoire, dans le cadre du festival Jours Etranges.


Suite de ce feuilleton permanent avec Kill the cow, dont les épisodes se déploient entre le NTA à Angers en novembre et le TU-Nantes en décembre, en passant par une étape sur le territoire de la Communauté de Communes de Nozay.
«En amont du spectacle et au-delà de sa représentation, c’est le rendez-vous qui m’excite. Son endroit, avec qui. « L’endroit », c’est d’abord l’équipe du théâtre, « qui » c’est le public. Restent ceux qui ne viennent jamais, ceux qui gueulent parce que c’est trop cher, les copains tendance rock footeux qui disent qu’ils passeront après l’apéro, le cuisinier de la cantine voisine qui aimerait que l’on joue à 17 heures après sa sieste. Autant d’âmes qu’on ne suppose pas à tenter de dénicher.

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